Étude sur les attitudes des Canadiens à l'égard de l'eau

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Photo de samuiblue – Freedigitalphotos.net

Neuf Canadiens sur dix croient qu'une catastrophe météorologique pourrait se produire dans leur collectivité ou leur ville, mais peu d'entre eux connaissent les conséquences d'une mauvaise gestion de l'excès d'eau entraîné par les tempêtes de pluie ou de neige. Dans les villes du Canada, les surfaces pavées, la surcharge des infrastructures de gestion des eaux pluviales et les conditions météorologiques extrêmes rendent beaucoup plus difficile la gestion de l'eau excédentaire provenant des tempêtes.

« Les tempêtes extrêmes ont une incidence directe sur l'eau, car l'eau de ruissellement peut entraîner des contaminants jusqu'aux cours d'eau locaux et polluer des plans d'eau importants pour les loisirs et l'approvisionnement en eau, affirme Bob Sandford, président de l'initiative canadienne dans le cadre de la décennie "L'eau, source de vie" proclamée par l'ONU. Les surfaces imperméables des villes créent des conditions idéales pour que l'eau excédentaire surcharge nos systèmes municipaux de gestion des eaux pluviales. Les municipalités, les promoteurs immobiliers et les propriétaires d'habitations doivent collaborer en vue d'améliorer la gestion des eaux pluviales. »

En prévision de la Journée mondiale de l'eau, qui aura lieu le 22 mars, l'Étude sur les attitudes des Canadiens à l'égard de l'eau 2013 de RBC, sixième édition annuelle de cette étude commandée par le Projet Eau Bleue RBC et menée par GlobeScan, révèle que même si les deux tiers des Canadiens affirment que nous devrions nous préparer à l'éventualité d'une catastrophe majeure ayant une incidence sur les systèmes de gestion des eaux pluviales, seulement une personne sur cinq croit que des mesures importantes sont requises actuellement.

Il ne s'agit pas seulement d'un enjeu de planification municipale. D'après M. Sandford, chaque Canadien peut contribuer personnellement à la gestion de l'excès d'eau entraîné par les tempêtes de pluie et de neige. Et pourtant, l'étude indique que les Canadiens sont peu nombreux à avoir pris des mesures de prévention, par exemple faire des travaux de terrassement (23 pour cent), ou remplacer les surfaces asphaltées par des matériaux perméables à l'eau comme du pavé autobloquant ou du gravier (7 pour cent).

« Les Canadiens poursuivent leur idylle avec les entrées de cour asphaltées, ce qui entraîne un important effet de ruissellement. En comptant les trottoirs, les routes et les terrains de stationnement pavés imperméables à l'eau, nous avons créé les conditions idéales pour que l'excès d'eau dépasse les capacités des réseaux d'aqueduc et des systèmes de gestion des eaux pluviales de nos municipalités, qui sont déjà à peine suffisantes », explique M. Sandford.

L'Étude sur les attitudes des Canadiens à l'égard de l'eau 2013 comprend un sondage en ligne mené par GlobeScan du 23 janvier au 11 février 2013 auprès de 2 282 adultes canadiens. L'échantillon comprenait au moins 200 répondants de chacune des villes suivantes : Vancouver, Calgary et Montréal. Il comprenait également au moins 300 répondants de Toronto.

En savoir plus : rbc.com/eaubleue

 

Source: UMQ

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