Évaluation environnementale sur les mines d’uranium: « Bravo, une sage décision »

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Photo de Kgrr – Wikipedia

La coalition Québec meilleure mine se réjouit de la décision du gouvernement et du ministre de l’Environnement du Québec, M. Yves-François Blanchet, de suspendre les autorisations de projets uranifères et de confier au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) le mandat d’enquêter sur les impacts sociaux et environnementaux des mines d’uranium au Québec.

« Bravo, c’est une bonne et une sage décision. Le gouvernement reconnaît de ce fait les risques et les impacts potentiels des mines d’uranium sur la santé et sur l’environnement. Il répond également à l’appelle de centaines de municipalités et d’organismes du Québec qui demandent, depuis des années, de suspendre l’autorisation des projets et de mener une évaluation indépendante de cette filière. Pour ces citoyens et ces communautés, aujourd’hui, l’heure est à la réjouissance », lance Ugo Lapointe, porte-parole de la coalition Québec meilleure mine.

La coalition Québec meilleure mine souhaite collaborer avec le gouvernement pour la suite des choses dans ce dossier. « Il faudra notamment s’assurer que le mandat du BAPE soit suffisamment large pour enquêter sur des questions comme la pertinence des mines d’uranium par rapport aux alternatives énergétiques et minérales qui s’offrent au Québec. Nous souhaitons également que les études réalisées en amont le soient par des experts indépendants, à l’instar de la récente étude de l’Académie des sciences des États-Unis qui regroupait une trentaine d’experts d’horizons divers. Nous demandons enfin que le gouvernement consulte et s’entende avec les nations autochtones directement touchées, notamment les Cris de la Baie-James, afin que le processus du BAPE s’arrime avec leurs droits », de conclure M. Lapointe.

Rappelons que les mines d’uranium génèrent d’importantes quantités de déchets miniers qui contiennent jusqu’à 85% de la radioactivité originale des gisements exploités. Ces déchets demeurent radioactifs pendant des milliers d’années. L’Académie des sciences des États-Unis confirmait récemment qu’il n’existe encore aucune mesure éprouvée à long terme pour sécuriser ces résidus. La Colombie-Britannique, la Nouvelle-Écosse et l’État de Virginie ont déjà des moratoires sur les mines d’uranium.

 

Source: Coalition Québec meilleure mine!

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