Le gouvernement fédéral doit rehausser la priorité du transport collectif

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Photo de -AX- – Flickr

Réagissant au budget fédéral annoncé la semaine dernière, TRANSIT – l’Alliance pour le financement destransports collectifs au Québec estime que le prochain programme d’infrastructures devra investir davantage dans les transports collectifs. La reconduction annoncée sur dix ans prévoit un montant global, mais les sommes attitrés par types d’infrastructures restent à préciser. TRANSIT demande que la priorité soit donné aux transports collectifs, faisant écho aux demandes des villes et des citoyens partout au pays, en plus d’offrir d’indéniables retombées économiques, environnementales et de désengorger la mobilité dans les métropoles aux infrastructures vieillissantes.

« Il est indéniable que les transports collectifs forment une priorité d’infrastructure et que le gouvernement fédéral est en retard sur ses responsabilités, en montants investis. Il y a quinze ans, à peine, le fédéral était quasiment absent de leur financement; aujourd’hui ce doit être au haut de la liste », affirme Christian Savard, directeur général de Vivre en Ville. « Ces investissements ne doivent pas être qu’économiques, ils doivent porter le développement durable, d’où la priorité à donner aux transports collectifs ».

L’an dernier, TRANSIT a souligné que grâce aux fonds fédéraux, issus du Fonds Chantier Canada et maintenant épuisés, Toronto est parvenu à prolonger son métro et remettre en état la gare Union, Calgary a amélioré ses installations de trains légers sur rail et d’autobus express, Vancouver a instauré des systèmes de paiements intelligents et amélioré le service de SkyTrain et de trains de banlieue. « À Québec, à Montréal et dans toutes les villes québécoises, les besoins sont significatifs et pour atteindre nos objectifs de mobilité durable, il est essentiel que le gouvernement fédéral rehausse ses efforts. Le statu quo coutera bien plus cher et les montants annoncés hier ne peuvent actuellement pas nous rassurer à cet égard », estime Étienne Grandmont, directeur général d’Accès transports viables.

 

Source: TRANSIT

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