Le ministre Blanchet et le maire Labeaume agissent au sujet du nickel dans Limoilou

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Un nodule de nickel, raffinés par électrolyse, à coté d'un cube d'de nickel. Photo de Own work – Wikipedia

Lors d'un point de presse tenu vendredi à Québec, le ministre du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs, M. Yves-François Blanchet et le maire de Québec, M. Régis Labeaume, ont fait le point sur la présence de particules de nickel dans l'air dans le secteur Limoilou. Ils ont également souligné leur intention de travailler en étroite collaboration afin de faire toute la lumière sur cette problématique.

 

Actions en cours et à venir

Le ministre Blanchet a souligné que la priorité pour son ministère est d'identifier la ou les sources en cause afin d'établir les actions à prendre. À cette fin, l'équipe du Centre de contrôle environnemental du Québec est à pied d'oeuvre afin d'inspecter et de vérifier les différents émetteurs potentiels de nickel, dont les entreprises situées dans le Port de Québec. Pendant ce temps, d'autres experts de son ministère tentent d'établir une corrélation avec les données de nickel observées et la direction des vents. Dans le cadre de ses différentes actions, le ministère est confiant d'obtenir la collaboration diligente du Port. Le ministre Blanchet a d'ailleurs souligné qu'il participera la semaine prochaine à une rencontre avec le président-directeur général du Port de Québec, M. Mario Girard et la ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches, Mme Agnès Maltais.

 

Présence de particules de nickel

Le ministre s'appuie sur l'analyse des données obtenue le 28 novembre dernier, et qui font présentement l'objet d'analyse à la Direction de la santé publique, afin de confirmer la présence de particules de nickel dans l'air du secteur Limoilou. Les données récentes lui permettent également de confirmer des dépassements à la norme. Il est à noter qu'une telle norme n'existe que depuis juin 2011 en vertu du Règlement sur l'assainissement de l'atmosphère. Elle est fixée à 0,012 μg/m3 et est basée sur la mesure du nickel sur une base annuelle dans les particules totales en suspension (PST). Il a également fait savoir que son ministère procède à des analyses plus poussées de l'ensemble des autres métaux échantillonnés, dont le chrome, afin d'établir s'il y a d'autres dépassements, et ce, à partir de ses propres données ainsi que celles d'Environnement Canada.

 

Rappel des faits

C'est en vue de répondre aux inquiétudes de citoyens quant à la qualité de l'air à proximité de l'incinérateur que le ministère du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs a mis en place, en 2010, un programme d'échantillonnage spécial dans le secteur Limoilou. L'exercice s'est échelonné d'avril 2010 à avril 2012. Les premières données préliminaires analysées en novembre dernier ont alerté le ministère sur de possibles dépassements de la norme établie pour le nickel. Après avoir contre-vérifié et validé les données recueillies, le ministère a transmis celles-ci, le 7 décembre dernier, à la direction de la Santé publique afin que celle-ci évalue les impacts des concentrations observées sur la santé de la population.

 

Transparence

Le Ministère et la Ville de Québec se sont engagés à agir en toute transparence face aux préoccupations légitimes des citoyens. Cependant, des délais inhérents aux analyses et aux expertises scientifiques sont à prévoir avant que toute la lumière ne puisse être faite sur la problématique actuellement observée. Il est primordial, tant pour le ministre Blanchet que pour le maire Labeaume, d'agir sans attendre.

Par ailleurs, un 2e appareil de mesure a également été installé par le Ministère cette semaine à la station Des Sables et permettra d'échantillonner aux deux jours sur une période de 24 heures. Actuellement, la fréquence d'échantillonnage est aux 6 jours sur une période de 24 heures.

 

Source: Gouvernement du Québec

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