L'industrie minière au Québec en 2012 : une neuvième année de croissance et un investissement record de 4,82 milliards de dollars

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Photo de Christophe Meneboeuf – Wikipedia commons

L'industrie minière fracasse de nouveaux records avec des investissements de 4,82 G$ en 2012, ce qui représente une augmentation de 23 % par rapport à 2011 et une neuvième année de croissance consécutive. Par contre, l'industrie pourrait connaître une baisse de ses activités en 2013, selon les intentions exprimées par les compagnies. C'est ce que révèle l'Institut de la statistique du Québec dans le cadre de l'enquête préliminaire 2012-2013 (intention) sur l'investissement minier au Québec.

Le triangle minier formé des régions de l'Abitibi-Témiscamingue, de la Côte-Nord et du Nord-du-Québec continue à maintenir sa part importante de l'investissement total au Québec avec 97,5 %. Pour une deuxième année consécutive, chacune de ces régions a franchi le cap du milliard de dollars d'investissement. Pour la première fois, grâce aux projets liés au minerai de fer, les investissements sur la Côte-Nord ont atteint un niveau historique du 2 G$, soit 41,7 % du total. Elle est suivie par le Nord-du-Québec avec 1,65 G$ (34,3 %) et par l'Abitibi-Témiscamingue avec 1,03 G$ (21,4 %).

 

Recul des dépenses d'exploration en 2012

En 2012, les dépenses en exploration et mise en valeur ont connu un recul de 16,5 % pour s'établir à 696 M$, ce qui constitue tout de même la deuxième meilleure année de l'histoire de l'exploration minière du Québec. Les petites sociétés d'exploration (les juniors), avec 54,4 % du total, continuent à réaliser la majorité des travaux d'exploration et de mise en valeur au Québec. Néanmoins, au cours des cinq dernières années, les grandes sociétés (les majeures) ont vu leur part s'accroître, passant de 20,3 % en 2007 à 42,5 % en 2012. Les sociétés publiques avec 22 M$ des dépenses, représentent 3,1 % du total en 2012.

L'or demeure la substance la plus recherchée par les minières québécoises, accaparant 56,0 % des dépenses d'exploration et de mise en valeur, ou 390 M$. Les métaux ferreux viennent loin derrière (14,3 %; 99 M$), suivis par les métaux usuels tels que le cuivre, le nickel et le zinc (12,0 %; 84 M$) et les éléments des terres rares (4,4 %; 30 M$). Le graphite, avec 14 M$ (2,1 %), fait une première apparition parmi les principales substances recherchées.

 

2013 : une première baisse prévue de l'investissement minier en dix ans

Par ailleurs, selon les intentions exprimées par les compagnies minières au cours des derniers mois, en 2013 l'investissement minier devrait connaître une première baisse après neuf années de croissance consécutive pour se replier à 4,1 milliards de dollars. Pour leur part, les dépenses d'exploration et de mise valeur se maintiendraient sensiblement au même niveau qu'en 2012, avec des prévisions de 690 M$.

Les données et les tableaux sont disponibles sur le site Web de l'ISQ sont ici.

 

Source: Gouvernement du Québec

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