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| Photo de Raynellem – Wikimedia Commons |
Le Conseil régional de l’Environnement de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine (CREGÎM) souhaite que le projet d’exploitation d’argile alumineuse et de terres rares d’Orbite Aluminae à Grande-Vallée fasse l’objet d’une analyse du Bureau d’audiences publiques en environnement (BAPE). Nous considérons essentiel de s’assurer que la qualité de vie actuelle des collectivités ne sera pas altérée et que notre environnement n’en paiera pas le gros prix.
Le développement éolien, considéré comme une énergie verte et renouvelable, est passé sous la loupe du Bureau d’audiences publiques en environnement (BAPE), ce qui a eu pour effet de rassurer une population soucieuse de voir naître de beaux projets réfléchis et respectueux de notre environnement.
Dans ce contexte, comment ne pas se pencher sur la construction d’une usine qui aura près d’un kilomètre de longueur dans la forêt, à l'arrière de Grande-Vallée? Comment ne pas se pencher sur l’extension de l’usine qui sera située à plusieurs kilomètres et qui raffinera davantage le produit brut pour l’obtention de terres rares? Nous pensons qu’un projet d’une telle envergure doit être examiné de près et bien compris des populations, ce qui n’est pas le cas actuellement.
Malgré une visite de représentants du CREGÎM l’automne dernier au Centre de documentation de la compagnie à Grande-Vallée, beaucoup de questions sont demeurées sans réponse tant au niveau de la technologie qui sera utilisée, que de l’alimentation énergétique de l’usine, que des rejets industriels et autres préoccupations qui pourraient mener à des impacts négatifs d’importance.
Par la requête d’un BAPE, le CREGÎM souhaite s’assurer que le développement minier s’harmonise avec son environnement et les communautés qui y habitent.
Loin de vouloir freiner la prospérité économique de la région où nous vivons, nous souhaitons simplement, comme citoyens et comme organisme, prendre part activement au développement régional.
Source : CREGÎM
