Tâche d'huile demande un moratoire et un BAPE élargi pour les îles, la Gaspésie et Anticosti

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Photo de Anrdée1 – Flickr

 

Le mouvement Tache d'Huile salue la décision du gouvernement du Québec d'ordonner une étude par le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) afin d’évaluer les impacts de l’exploration et de l’exploitation gazière sur les nappes phréatiques dont dépendent les habitant-e-s de cet archipel.

Ce BAPE, malgré l'étroitesse de son mandat, a au moins le mérite de s'attarder à une question fondamentale : la considération de la protection de l'eau, une évaluation préalable aux travaux de forage, respectant ainsi le principe de précaution. La Gaspésie et Anticosti devraient au moins se voir reconnaître ces deux principes. D'autres éléments devraient aussi être pris en considération par la BAPE comme ceux liés aux impacts sur l'occupation du territoire, les infrastructures, les paysages, l'industrie touristique, etc.

''À l'instar de la décision prise pour la vallée du St-Laurent, il serait tout-à-fait logique de décréter un moratoire associé à ce BAPE. En effet il est incohérent d'explorer avant même de connaitre les impacts de cette activité industrielle majeure.'' soutient Michel Goudreau de la Coalition Éco-Vigilance Baie-des-Chaleurs, un organisme membre de Tache d'huile.

''Il faut absolument acquérir de meilleures connaissances avant d’ouvrir ou non la porte à l’industrie pétrolière. En toute logique, cette mesure de précaution devrait aussi s'appliquer au territoire gaspésien et à l'Ile d'Anticosti.'' souligne Maude Prud'homme, porte-parole de Tache d'huile. Tache d'huile est une alliance de gaspésien-ne-s de longue date et de néo-gaspésien-ne-s, ainsi que de jeunes et moins jeunes provenant de l’ensemble de la Gaspésie et qui ont à coeur le respect des écosystèmes et des communautés de la péninsule. Tache d’huile est solidaire des organisations similaires dans le Golfe, aux Îles-de-la-Madeleine et à Anticosti.

 

Source: Tache d'huile

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