Agrile du frêne: la lutte continue

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Mme Josée Duplessis, responsable du développement durable, de l’environnement, des grands parcs et des espaces verts, et M. Christian G. Dubois, responsable de la sécurité publique et des services aux citoyens, ont présenté aujourd’hui le Bilan 2012 et programme 2013 pour continuer la lutte contre l’agrile du frêne, cet insecte ravageur auquel la Ville s’attaque depuis 2009. Le programme 2013 s’inscrit dans le Plan d’action montréalais contre l’agrile du frêne 2012-2015, déployé au printemps dernier. 

« La Ville de Montréal a mis en place un programme novateur en Amérique du Nord pour lutter contre l’agrile du frêne : dépistages préventifs, déchiquetage de branches sur place, injections de biopesticide, pose de pièges, abattages stratégiques des frênes infestés : rien n’est laissé au hasard afin de permettre la détection précoce de l’agrile du frêne et de limiter sa propagation. Notre stratégie s’avère efficace; nous poursuivons la lutte », a déclaré Mme Josée Duplessis. 

Toutefois, une grande partie de frênes de l’île se trouvent sur des terrains privés. Il est donc primordial que les citoyens se joignent à la lutte à l’agrile du frêne. Les propriétaires de cette essence d'arbres sont invités à protéger leurs frênes, comme le fait la Ville sur le domaine public, en les traitants avec un biopesticide. 

« Nos frênes sont menacés par un insecte ravageur. À Montréal, cela signifie que nous pourrions perdre un arbre de rue sur cinq. C’est énorme. Pour y faire face, nous devons poser, ensemble, des gestes simples. Aidez-nous à les protéger », a pour sa part demandé aux Montréalais M. Dubois. 

 

Comment disposer des branches? 

Dès le 3 avril et jusqu’au 30 novembre, les Montréalais sont invités à participer à l’effort de protection de notre forêt urbaine en déposant leurs branches de feuillus à part des autres résidus verts. Les branches doivent être rassemblées en paquets et déposées en bordure de rue par les citoyens, qui doivent ensuite aviser leur arrondissement en composant le 311. 

 

La stratégie, le bilan et les actions 2013 

En 2012, sept nouveaux foyers d’infestation ont été découverts grâce aux dépistages par écorçage de branches: deux dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, deux dans l'arrondissement de Côte-des-Neiges—Notre-Dame-de-Grâce – conséquence du rayonnement de l'important foyer de Hampstead – et trois dans l'arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve. Environ 1 100 frênes ont été injectés avec du biopesticide TreeAzin et seulement 35 frênes publics infestés ont été abattus pour tout le territoire montréalais. La Ville de Montréal a investi 1,4 M $ en 2012 pour combattre l’agrile du frêne. 

« Quoi qu’il soit encore tôt pour mesurer pleinement les impacts sur l'agrile, il est indéniable que la sévérité de l'infestation des sites découverts aurait été beaucoup plus importante si aucune intervention n'avait été réalisée », a ajouté Mme Duplessis. 

L’objectif principal du programme de 2013 est identique à celui de 2012, soit minimiser les impacts de l’agrile du frêne sur l’île de Montréal. Toutefois, le programme 2013 ira au-delà en cherchant aussi à ralentir la dispersion de l’agrile et la mortalité des frênes sur l’île de Montréal; à stimuler la participation de tous les intervenants au plan d’action montréalais; à stimuler l’adhésion de la population au plan d’action montréalais et le traitement par injection de biopesticide des frênes privés. 

 

20% des arbres de rue de la ville… 

Rappelons que Montréal possède 200 000 frênes dans ses rues et ses parcs locaux. On estime une quantité semblable de frênes ornant les grands parcs métropolitains de l’île. L'insecte ravageur a été repéré pour la première fois au Canada il y a dix ans. Depuis son apparition en Amérique du Nord, 80 millions de frênes ont disparu. 

Pour toutes questions concernant la lutte à l’agrile du frêne, nous invitons les citoyens à composer le 311 ou à visiter notre site web : ville.montreal.qc.ca/agrile

 

Source: Ville de Montréal

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