Gestion écologique des déchets : consignons le verre !

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Photo de Aurélien Mole – Wikipedia commons

Action RE-buts réagit à l’annonce de la fermeture de l’usine Klareco à Longueil, aussi connue sous le nom d’Unical. Klareco traitait 70% du verre des centres de tri municipaux au Québec (issus de la collective sélective, le bac vert ou bleu). En conséquence, « il y aura plus de verre dans les sites d’enfouissement » assure, au journal La Presse, Jeannot Richard, vice-président innovation à Recyc-Québec. Pas si le verre est consigné !, soutient Action RE-buts.

Action RE-buts appuie pleinement les recommandations de Karel Ménard, directeur du Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets (FCQGED). Les contenants de verre doivent être consignés au Québec. Le verre contamine les autres matières du bac vert (par exemple, en se brisant lors du ramassage par les camions de la ville) et accélère l’usure de la machinerie des centres de tri. De plus, la consigne du verre, notamment sur les bouteilles de vin, a montré son efficacité dans plusieurs autres provinces canadiennes.

« La consigne permet non seulement un meilleur taux de récupération et une augmentation de la valeur des matières (car les matières sont triées à la source, comme par exemple, le verre en fonction de sa couleur), mais elle s’inscrit aussi dans l’approche 3R pour une gestion écologique des matières résiduelles. Plusieurs produits en provenance d’Ontario, comme le lait et le yogourt (pourtant soumis à des normes sanitaires strictes), sont vendus dans des contenants consignés. Une fois récupérés et stérilisés, ils peuvent être réutilisés de 18 à 40 fois. L’exemple des bouteilles de bière en verre, consignées au Québec, illustre déjà cette pratique » précise Sébastien Le Vasseur, vice-président d’Action RE-buts,

« La consigne des contenants de verre allonge leur durée de vie et augmente la qualité de leur recyclage en fin de vie. Le verre est un matériau 100% recyclable et à l’infini. Plutôt que d’exercer une pression supplémentaire sur les ressources naturelles avec l’extrait de nouvelles matières premières pour la fabrication du verre, on aurait accès, grâce à la consigne, à une matière de qualité. Sans compter que la refonte du verre recyclé est moins énergivore. On consomme au Québec 200 millions de bouteilles de vin et de spiritueux par an. Pourquoi se priver d’un tel gisement potentiel ? » ajoute Thierry Hubert, administrateur d’Action RE-buts.

Réduisons à la source !

 

Source: Action RE-buts

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