Plan Nord péquiste : L'équipe Marois ramène le Québec dans le siècle passé en matière de conservation

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Photo de Dan – FreeDigitalPhotos

 

Greenpeace réagit avec stupéfaction à l’annonce des objectifs de conservation peu ambitieux qui s'inscrivent dans le cadre du Plan Nord péquiste annoncé aujourd’hui à Chibougamau. Après avoir renoncé à protéger la moitié du territoire, voilà que la première ministre Pauline Marois ramène la cible de protection à celle d’y a 20 ans, bien en-dessous des objectifs internationaux fixés par les Nations unies.

 « Pendant que le Parti québécois investit massivement nos fonds publics pour défricher les écosystèmes les plus fragiles de la planète, aucune police d’assurance n’est mis en place pour protéger ces territoires. C’est irresponsable ! », a affirmé Nicolas Mainville, directeur de Greenpeace au Québec. « L’équipe de Mme Marois a clairement besoin de réviser les objectifs environne-mentaux du Plan Nord péquiste qui sont bien en deçà des attentes des Québécois(e)s.»

Le gouvernement Marois a annoncé aujourd’hui une cible de protection de 12 pour cent du Nord québécois, soit le même objectif annoncé lors du Sommet de la Terre il y a vingt ans. Rappelons que la cible de conservation recommandée par les experts des Nations unies se situe aujourd’hui à 17 pour cent.

Greenpeace craint également que les émissions de gaz à effet de serre (GES) supplémentaires qui seront générées par le développement de routes et de mines dans le Nord ne compromettent davantage l’atteinte de la cible de réduction de GES que s’est fixée Québec pour 2020, d'autant plus que la province n'a toujours pas de plan crédible pour atteindre cette cible.

L’organisation considère qu’un Plan Nord péquiste sérieux en matière d’environnement doit assurer la  protection rapide de deux sites prioritaires en forêt boréale, la Vallée de la Broadback et les Montagnes Blanches.

 

Source: Greenpeace

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