Politique de souveraineté alimentaire – Encore des promesses et très peu de projets concrets

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Photo de NightTree – Wikipedia commons

 

Monsieur Stéphane Billette, député de Huntingdon et porte-parole de l'opposition officielle en matière d'Agriculture et de Pêcheries, a pris connaissance de la Politique de souveraineté alimentaire proposée par le Parti québécois. Le porte-parole constate que la première ministre, madame Pauline Marois, et le vice-premier ministre et ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, monsieur François Gendron, peinent à respecter leurs engagements électoraux et qu'ils proposent dans leur Politique peu de moyens concrets pour relancer le secteur bioalimentaire.

« Je constate premièrement un grand manque de cohérence. D'un côté, le gouvernement dit vouloir privilégier le développement durable, pourtant, quelques heures auparavant il annonçait des coupures de 25% des sommes destinées au programme Prime-vert, principal outil de développement durable en agriculture. Ce dont le Québec a actuellement besoin c'est d'une politique qui va en profondeur afin de réellement faire changer les choses et de finalement donner le goût de manger des produits du Québec. Malheureusement, le ministre Gendron n'a pas su nous la livrer », a affirmé le porte-parole de l'opposition officielle.

Monsieur Billette est également déçu de voir qu'au moment où la Politique est lancée, certains des plus grands regroupements de transformateurs alimentaires au Québec ne veulent plus faire partie du MAPAQ. Pourtant, le gouvernement péquiste avait clamé haut et fort qu'il travaillerait avec tous les partenaires du secteur bio-alimentaire à l'élaboration de la Politique de souveraineté alimentaire. Le ministre a plutôt décidé de les diriger vers une structure qui n'existe même pas, soit la Banque de développement du Québec.

« Le ministre Gendron vient de recevoir une lettre de plusieurs acteurs importants du secteur de la transformation qui demande au gouvernement de les mettre sous responsabilité du ministère des Finances. Le secteur bio-alimentaire, c'est une suite logique et claire où chacun a besoin de l'autre. Les producteurs, les transformations, les distributeurs et les consommateurs doivent tous être en synergie. S'il en manque un, il manque un maillon à la chaîne. Le ministre a malheureusement manqué de vision et d'audace en déposant une politique bien éloignée des attentes du milieu bio-alimentaire.», a affirmé monsieur Billette.

 

Source: Gouvernement du Québec

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