Recyclage des produits électroniques : donner une deuxième vie à votre materiel !

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Par Boualem Hadjouti


Photo tirée du site recyclermeselectroniques.ca

Mots-clés : Québec – Comporetements écoresponsables

 

À l’approche du 1er juillet, beaucoup de citoyens vont se départir de certains produits électroniques. Qu’ils soient défectueux ou pas, au moment du déménagement, une question se pose : où jeter  ces appareils audio-vidéo, les caméras, consoles de jeux, enregistreurs, baladeurs, GPS etc. ? Des produits dangereux pour l’environnement.

Le gouvernement du Québec a lancé tout un programme de récupération il y a près d’une année. Il se fixe comme premier objectif de récupérer 40 % des matières électroniques et 65 % d’ici 2015.

Selon la directrice générale ARPE-Québec, Dominique Levesque, la première phase du programme, lancée il y a un an environ, vise entre autres à récupérer les ordinateurs et les périphériques, les téléviseurs, les téléphones cellulaires, les imprimantes et télécopieuses, les lecteurs de livres électroniques.

Elle précise que la deuxième phase du programme de récupération entrera en vigueur le 14 juillet prochain. « Il y a 12 nouvelles catégories de produits qui sont concernées par cette deuxième phase. Il s’agit de produits audio, vidéo, des caméras etc.», assure notre interlocutrice.

 

405 points de dépôt

« Même si cette catégorie de produits n’est pas visée par la première phase du programme de récupération, les gens peuvent toutefois remettre leurs matériels dans les points de dépôt mis en place depuis l’entrée en vigueur du règlement sur la récupération et la valorisation des produits par les entreprises », selon Dominique Levesque.

« À ce jour, nous avons mis en place 405 points de dépôt. On poursuit notre démarche de développement avec de nouveaux points chaque semaine » ajoute-t-elle.

La directrice générale ARPE-Québec, l’organisme chargé du programme de récupération et de valorisation des appareils électroniques, rappelle que le règlement « impute aux entreprises la responsabilité de veiller au traitement des produits qu’elles vendent sur le marché jusqu'à la fin de leur vie utile ».

De son côté, Recyc-Québec, qui chapeaute l’ensemble des programmes de récupération à travers la province, précise que « ce programme vise à détourner des sites d’élimination un maximum de ces produits qui ont un potentiel de toxicité et pourquoi pas leur donner une deuxième vie ».

Pour l’instant, « il est difficile d’évaluer la quantité de produits électroniques que l’organisme compte récupérer, puisque nous ne sommes qu’au début des deux phases », reconnait Dominique Levesque.

Mais selon elle, le programme de récupération a toutefois attiré de nombreuses entreprises chargées du recyclage. « Nous avons signé des ententes avec plusieurs entreprises de recyclage identifiées et nous nous assurons qu’elles disposent de la certification de Recyc-Québec ».

 

Source: GaïaPresse

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