Le ministère du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs continue d'assurer une présence continue à Lac-Mégantic et sur les lieux touchés par les événements du 6 juillet. Les équipes d'Urgence-Environnement poursuivent leur travail sur le terrain. Le Ministère y agit de façon diligente et prudente dans la gestion des différentes problématiques environnementales.
Rivière Chaudière
La rivière Chaudière fait toujours l'objet d'une observation rigoureuse. Les activités de pompage et de récupération du pétrole se concentrent présentement dans les secteurs plus contaminés d'Audet et de Saint-Ludger et dans le secteur du barrage Sartigan. Tous les efforts se poursuivent afin que les iridescences de pétrole n'atteignent pas le fleuve Saint-Laurent. Les dernières observations visuelles de la rivière semblent démontrer que les mesures mises en oeuvre fonctionnent.
Les experts du Ministère continuent d'assurer un suivi serré de la qualité de l'eau potable et demeurent en contact étroit avec les municipalités touchées par les événements.
Lac Mégantic
Des patrouilles sont effectuées tous les jours pour contrôler la situation sur le lac Mégantic. Les dernières observations sont encourageantes puisque tous les hydrocarbures ont été ramassés avec une estacade et ramenés vers la berge pour y être pompés. En ce qui concerne le barrage Mégantic, le débit y est augmenté de façon graduelle afin d'atteindre 25 m3/s d'ici vendredi midi, et ce, afin de faciliter la récupération des hydrocarbures déposés sur les berges de la rivière Chaudière en aval du barrage. Pour faire face à l'augmentation du débit, des travaux ont été entrepris afin de renforcer les estacades et de redoubler les systèmes d'ancrage. Le Ministère est en contact avec les responsables sur le terrain afin de s'assurer du bon déroulement des opérations.
État des sols
Un premier repérage rapide a pu être mené à Lac-Mégantic le 9 juillet dernier. Dans la zone la plus touchée par le déraillement du train, on a pu constater la présence de plus d'un mètre de boue qui serait contaminée lourdement. Pour le moment, la zone contaminée a été clôturée et n'est pas accessible aux spécialistes du Ministère puisqu'elle présente toujours un risque pour les travailleurs. Il n'est donc pas possible de faire une évaluation exhaustive de l'état des sols sur les lieux ni d'entreprendre des travaux de décontamination pour le moment. Le Ministère s'attaquera à cette problématique dès que possible.
Source: Gouvernement du Québec
