Le déversement dans la rivière Chaudière est sérieux, mais sous contrôle

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Photo de Adqproductions – Wikipedia commons

Au terme d'une tournée des installations et d'un survol aérien de la rivière Chaudière, le ministre du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs, M. Yves François Blanchet, tient à informer la population de l'évolution de la situation. Elle est sérieuse, préoccupante mais sous contrôle.

« Au plan environnemental, la catastrophe qui afflige la communauté de Lac-Mégantic nous a d'abord fait craindre le pire. Pour le moment, la contamination de la rivière Chaudière est sérieuse, mais moindre que nous l'avions craint. Nous continuons à anticiper tous les scénarios, nous sommes en relation étroite avec les municipalités, et nous sommes confiants que les impacts ne seront que marginaux avant d'atteindre l'embouchure de la Chaudière sur le fleuve », a déclaré le ministre Blanchet.

L'observation aérienne par le Ministre et un expert, grâce à la collaboration de la Sûreté du Québec, a permis de constater le dépôt sur la rivière d'une fine pellicule d'huile (entre 0,5 et 3 microns) aux reflets bleutés ou métalliques et observable à l'œil nu. Cet écoulement couvre la plus grande partie de la surface entre Lac-Mégantic et St-Georges-de-Beauce mais ne pose pas un risque important pour la santé publique et est très largement contenu par la séquence d'estacades installées à la hauteur de St-Georges. À cet effet, le ministère du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP) a informé l'ensemble des municipalités concernées en soumettant à chacune d'elles les mesures à prendre afin d'éviter la contamination des sources d'eau potable.

Afin de réduire au minimum la quantité d'huile déversée dans l'environnement, Urgence-Environnement donne suite aux activités de pompage. Aussi, cinq (5) estacades supplémentaires ont été installées afin de contenir et de récupérer l'huile déversée. À cet égard, une coordination est assurée avec le Centre d'expertise hydrique du Québec pour assurer l'ouverture des vannes de manière à ne pas nuire à l'efficacité des installations et assurer un débit minimal à des fins de préservation écologique.

Malgré toutes les actions prises, il demeure possible que de l'huile déversée franchisse les estacades jusqu'à l'embouchure du fleuve Saint-Laurent, à Québec. Si tel est le cas, les autorités jugent très probable que ces hydrocarbures seront biodégradés par les micro-organismes. La présence d'huile ne posera donc aucun risque pour la santé et ne suscitera que des impacts visuels mineurs pour l'environnement au-delà de l'embouchure de la rivière sur le fleuve. « La situation est préoccupante et ne doit surtout pas être minimisée, mais elle nous apparaît sous contrôle. Je demeure sur place et je continue avec nos experts à évaluer les différentes situations afin de réagir adéquatement. Aucun effort ne sera ménagé pour assurer la sécurité de la population et la protection de l'environnement », a conclu le ministre.

 

Source: Gouvernement du Québec

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