LETTRE D'OPINION: Propagande de guerre et fluoration de l’eau potable

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Photo de Pierre-Alain Dorange – Flickr

Le débat sur la fluoration de l'eau potable enclenché la semaine dernière par les articles de Jessica Nadeau et Antoine Robitaille dans Le Devoir ainsi que dans d'autres quotidiens affiliés à La Presse a provoqué un tsunami médiatique important : Près de 300 commentaires s'en sont suivis, en grande majorité en faveur d’une eau saine sans fluor.

Dans les propos du camp des réfractaires à la fluoration de l'eau potable, dont je fais partie, il n'y a aucun propos anxiogènes. Ce sont des pistes de réflexions. Des informations factuelles.

Dans le camp des pro-fluoration qui veulent me vendre ses bienfaits, on retrouve toujours le même discours : ce n'est pas dangereux, c'est « bénéfique, sécuritaire, économique, équitable ». Maintenant, pour tenter de gagner une bataille, voilà que les « pro-fluor » qualifie ses opposants de « conspirationnistes » ! … Il n'y a là aucune conspiration, mais des vérités.

Rappelons tout de même qu'il s'agit, par la fluoration de l'eau, d'administrer un traitement médical à toute une population. Alors que ce sont des municipalités qui vont en avoir la responsabilité.

Je reviens sur le livre « Médiamensonges », de Michel Collon (journaliste indépendant belge), et j’y trouve les 5 principes de la propagande de guerre. Sans aucun doute, ils s'appliquent au combat pour/contre la fluoration de l'eau potable. À vous de juger.

 

1. Occulter les intérêts économiques : dans le cas de la fluoration, les lobbies du sucre et de la construction des infrastructures de fluoration (…) sont des acteurs clés.

2. Cacher l’histoire et ce qu’a fait le colonialisme : c’est dans les pays du Commonwealth qu’on trouve le maximum de zones fluorées.

3. Diaboliser: le camp des réfractaires à la fluoration vient d'être qualifié de « conspirationnistes. »

4. Inverser victime et agresseur : ce 4° élément est en route. Par le fait même de la diabolisation, des plus grands moyens financiers des « pro-fluor », les « anti-fluor » vont devenir les agresseurs; les empêcheurs des pouvoirs publics à offrir une prévention supposée sécuritaire à la carie dentaire.

5. Monopoliser et empêcher le débat : à quand une loi spéciale qui interdira toute publication évoquant les dangers de la fluoration ? La liberté de presse est déjà en train de se faire éroder !

En attendant de se faire museler par une loi spéciale, nous devons poursuivre la “guerre de l’information”. Car ce sont l’ignorance et la désinformation qui tuent !

Citoyens réveillez-vous ! Ne vous laissez pas endormir ! Restez maître de votre santé, de votre corps !

 

Source: Monique Meunier, habitante de Trois-Rivières

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