Mot de la présidente de GaïaPresse à l’occasion de l’Assemblée générale annuelle

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MOT DE LA PRÉSIDENTE

 

Denise Proulx, co-fondatrice

 

 

Le milieu des médias est en profonde effervescence. Les grands peinent à faire leurs frais, congédient des journalistes, cherchent un nouveau modèle d’affaires.

 

GaïaPresse peut donc être fier d’être là.  Depuis 5 ans déjà. Toutes les difficultés pour trouver le bon modèle de rentabilité, nous les avons rencontrées.   Plus d’une fois, nous avons cru être près de la fin de l’aventure. Nous avons néanmoins toujours réussi à rencontrer des partenaires et des supporteurs qui nous ont soutenus.  Parce que, comme moi, comme nos membres, ils croient que GaïaPresse a sa place dans l’univers médiatique.

 

Depuis l’assemblée générale d’août 2012, la situation financière de GaïaPresse a été d’une grande préoccupation. En novembre, nous avons fait appel à la générosité de notre lectorat et de nos membres, afin de boucler l’année financière. Nous avons alors rencontré des donateurs passionnés, sensibles au potentiel de GaïaPresse et décidés à maintenir notre portail de nouvelles bien vivant.

La firme Transfert Environnement s’est offerte de nous guider dans le redressement de nos finances. L’AQLPA a généreusement mis à notre disposition argent et personnel. La firme Capital-Image s’est engagée à faire notre promotion et nous a fourni du support technique pour l’AGA.

Avec le soutien du député Scott McKay, nous avons aussi obtenu des fonds discrétionnaires des ministères des Transports et de Finance et Économie, puis de quelques députés.  Ceci nous a permis de poursuivre notre travail. Nous avons de plus, renouvelé, au printemps, notre partenariat privilégié avec l’Institut pour l’environnement et l’énergie de la francophonie, l’IEPF, pour une troisième année consécutive.

 

Huit mois plus tard, la situation financière de GaïaPresse demeure précaire. Par contre des entreprises se sont offertes pour nous accompagner dans notre développement. La situation est critique, mais remplie de potentiels.

 

Paradoxalement, GaïaPresse a connu sa meilleure année de visibilité. Entre l’automne 2012 et juin 2013, le lectorat de GaïaPresse est passé de 13 000 à 18 000 lecteurs par mois, ou si vous préférez, d’une moyenne de 5 500 lecteurs uniques à plus de 10 000  lecteurs uniques par mois. Nous sommes lus dans plus de 130 pays sur la planète. Nos amis Facebook et Twitter sont fort présents, atteignant ensemble près de 7 000 abonnés.

 

C’est une croissance importante, encourageante, stimulante.

Cette visibilité, nous en sommes conscients, pourrait être encore plus grande. Mais nous faisons avec peu de moyens. Et une toute petite équipe à qui je veux rendre un hommage chaleureux. 

 

Je parle ici de Marina Tymofieva qui est notre journaliste-webmestre,  et des jeunes journalistes pigistes passionnés de leur métier à Québec, Sherbrooke, dans les Hautes-Laurentides, et à Montréal.

Je veux souligner l’apport de Marie-Ève Cloutier qui a été avec nous, à temps plein, jusqu’en mars dernier et qui poursuit occasionnellement. De même le travail du journaliste Boualem Hadjouti qui complète le travail de production de contenus à raison de quelques heures par semaine.

 

Je veux aussi remercier nos bénévoles fidèles comme Marjolaine André, Aveline Sodji, Jacques Hurtubise qui ont donné de leur temps généreusement depuis plusieurs semaines. Et nos collaborateurs et collaboratrices aux chroniques, aux analyses, aux dossiers, à l’amélioration de la plateforme et de la qualité de notre travail.

 

Je ne peux pas nommer tout ce monde,  je crains d’en oublier.  Sachez que cette collaboration est précieuse et que sans elle GaïaPresse ne pourrait avoir traversé ces cinq années.

 

Des conditions essentielles

 

Ce que nous constatons, dans toute cette situation actuelle, c’est que pour poursuivre la vie de GaïaPresse, il existe maintenant des conditions essentielles :

 

D’une part, nous avons besoin d’IMPLICATION. D’ENGAGEMENT CITOYEN.

 

À défaut de détenir les budgets nécessaires pour faire travailler des journalistes, GaïaPresse doit se nourrir du travail bénévole de ses supporteurs. Par la rédaction d’articles, du travail de promotion, la création de contenus dynamiques, la refonte et l’entretien du site web qui nourrissent le cœur même de GaïaPresse.

 

Nous avons aussi besoin d’ACCROÎTRE NOS OPPORTUNITÉS DE FINANCEMENT. 

Pour AVANCER, pour continuer à produire  et diffuser des contenus, sans parti pris, pour faciliter la compréhension des enjeux croisés, globaux, pour que notre société québécoise puisse réfléchir avec maturité à son avenir.

 

L’avenir de notre planète, de notre pays, ne repose pas sur les opinions qui s’opposent à l’extrême. L’environnement et l’économie doivent dorénavant cohabiter en équilibre avec les êtres vivants.   C’est le principe même du développement durable.

La multitude des nuances de chacune des problématiques doit nous inspirer, pour nous amener à poser les bons choix.

 

La mission de GaïaPresse abonde en ce sens.

 

Après cinq années d’existence autonome, GaïaPresse aspire à la stabilité, pour enfin atteindre son plein potentiel.
 

Je fais donc appel à votre générosité. Intellectuelle, citoyenne, financière.

Vous êtes les bienvenus dans l’équipe.

 

 

29 août 2013_ Assemblée générale annuelle.

 

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