Les changements climatiques s’accélèrent: nos gouvernements doivent agir maintenant

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Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) rend public aujourd'hui le premier des trois rapports de son 5e rapport d'évaluation des changements climatiques. Ce rapport reflète l'état d'avancement sur l'évolution de l'impact de l'activité humaine sur les changements climatiques planétaire.

Le rapport souligne qu'il est « très probable » – ce qui correspond à une certitude de plus de 90 % – « que les émissions de gaz à effet (GES) de serre causées par l'activité humaine ont causé la presque totalité du réchauffement planétaire observé depuis 1951 ». En fait, les scientifiques sont plus certains que jamais que le réchauffement est attribuable largement à l'activité humaine, telles que la déforestation et la pollution liée aux émissions de GES. De plus, les estimations liées à l'importance du rôle de l'activité humaine sur le réchauffement ont augmenté, alors que celles du rôle des variations naturelles ont diminué.

« Les données scientifiques publiées depuis 2007 démontrent que plusieurs impacts des changements climatiques se produisent plus rapidement que prévu. Hélas, la réponse de nos gouvernements, avec le Canada en première ligne, ne s'approche même pas de ce dont nous avons besoin pour ralentir le problème. Nous  avons besoin d'actions concrètes et nous en avons besoin maintenant! » déclare Steven Guilbeault, Directeur principal chez Équiterre.

Voici quelques conclusions du rapport :

  • La fonte des calottes polaires au cours de la dernière décennie est beaucoup plus rapide qu'au cours des années 90;
  • La fonte des glaciers s'est également accélérée au rythme de 259 milliards de tonnes par année;
  • La fonte de l'Arctique s'est accélérée depuis le rapport de 2007
  • L'augmentation du niveau de la mer a été 2 fois plus rapide entre 1993 et 2010 que pendant la période de 1901 à 2010;


Équiterre rappelle que le Québec et le Canada ont besoin d'une stratégie énergétique basée sur la réduction de la dépendance pétrole. « Nous devons investir dans les transports collectifs, l'électrification des transports, les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique plutôt que dans des projets qui augmentent l'empreinte », estime Steven Guilbeault.

Le GIEC est un collectif de plus de 2 500 scientifiques travaillant avec les Nations-Unies et le 5e rapport d'évaluation est basé sur 9 000 articles scientifiques.

 

Source: Équiterre

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