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Cette lettre s’adresse à madame Danielle Doyer, candidate à la mairie de Mont-Joli.
Par vos propos, vous confirmer ce que nous redoutons. Si vous êtes élue à la mairie, nous croyons fermement que vous n’aurez aucune considération envers ceux et celles qui s’objectent à la fluoration de l’eau. Nous avons bien retenu la leçon alors que vous étiez députée de Matapédia. Vous n’avez eu durant tout le débat aucune écoute pour les opposants à ce projet. Jamais vous n’êtes venue aux séances d’informations. Bref, vous étiez en admiration devant les intervenants de la santé publique et traitiez les opposants à la fluoration de gens ayant fait de l’agitation leur sport préféré! Alors, madame, si défendre son opinion c’est faire de l’agitation, nous mettons en garde la population Mont-Jolienne!
Maintenant, remettons les pendules à l’heure. Depuis la commission parlementaire qui a eu lieu les 22 et 23 avril 2013 sur la fluoration de l’eau, RIEN n’a changé. La décision de fluorer l’eau potable d’une municipalité revient toujours aux élus en place.
Donc, madame, faire croire aux gens, que vous et votre équipe, en l’occurrence 4 personnes qui sont présentement conseillers municipaux, dites attendre que le gouvernement légifère n’est pas représentatif des intentions du gouvernement du Québec. Le Ministère de la Santé a bien dit qu’il ne rendrait ni obligatoire et qu’il n’interdirait pas non plus la fluoration de l’eau. Aussi, monsieur Horacio Arruda (directeur de la santé publique) a affirmé qu’au niveau des communications les promoteurs de la fluoration seront plus agressifs et que la possibilité d’un budget plus élevé leur serait consacré pour faire, une fois de plus, la promotion de la fluoration. De la commission parlementaire, il en est ressorti au final, une leçon donnée au pro-fluor de la DSP (Direction de Santé Publique) de retourner faire leurs devoirs et de trouver une solution pour faire en sorte que la population du Québec ACCEPTE le fluor dans son eau. Plus que jamais, on souhaite toujours fluorer l’eau de la moitié de la population d’ici cinq ans. La porte serait alors grande ouverte à une mairesse «fluocrate» qui n’attendrait que le «ok» de la Santé Publique pour concrétiser ce projet qui est très loin de faire l’unanimité à Mont-Joli.
Le Comité Eau Courant est contre la fluoration de l’eau que ce soit à Mont-Joli ou ailleurs dans le monde. Alors que nous aurions crû être appuyés par nos élus municipaux lors du dépôt de la pétition (comprenant 2714 signataires) contre la fluoration de l’eau le 6 juin 2011, voici maintenant qu’on nous bâillonne à nouveau en retirant injustement, le 28 août 2013, le dernier outil qu’il nous restait soit, un référendum sur la question. Ce que vous considérez comme une sage décision madame, démontre une fois de plus, concrètement, votre dérision envers la démocratie. Vous savez pertinemment que ce référendum aurait été remporté haut la main par les citoyens opposés à la fluoration. Ce résultat aurait eu un impact majeur sur l’ensemble des municipalités du Québec. De quel droit pouvez-vous prétendre que le dossier est clos madame? Vous ne réalisez pas à quel point ce dossier soulève l’intérêt des Mont-Joliens et d’un grand nombre de citoyens à travers la province. Notre santé nous tient à cœur!
Le souhait des Mont-Joliens est qu’il n’y ait pas de fluorures ajoutés à notre eau potable. Si votre équipe est élue, peut-on compter sur vous pour nous défendre si le palier provincial ne respecte pas le désir de notre population?
Source: Diane Arseneault, coporte-parole du Comité Eau Courant, Mont-Joli
