Investissements de 100 millions $ dans la réfection de la route de la Baie-James

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La ministre des Ressources naturelles et ministre responsable du Secrétariat au développement nordique, Mme Martine Ouellet, et son adjoint parlementaire — volet affaires nordiques et député d'Ungava, M. Luc Ferland, annoncent, dans le cadre de la Table des partenaires, que le gouvernement du Québec et Hydro-Québec financeront à hauteur de 100 millions de dollars d'importants travaux de réfection de la route de la Baie-James. Hydro-Québec financera 15 % du coût de ces travaux.

« La route de la Baie-James est un axe de transport essentiel au développement nordique. Aucun investissement majeur n'a été effectué pour la réfection de cette route depuis des années. Elle présente aujourd'hui des déficiences importantes qui remettent en cause sa pérennité. Il y a lieu de remédier à cette situation », a déclaré Martine Ouellet.

L'accès au territoire est un réel enjeu pour le développement et l'occupation du Nord québécois. La route de la Baie-James est une infrastructure stratégique pour le développement de cette région. Il s'agit de la seule route permettant la circulation des populations et de la seule voie terrestre permettant l'approvisionnement en nourriture et en essence de la région. Précisons qu'elle donne accès aux grandes centrales hydroélectriques, de même qu'aux ressources forestières et minières de la région du Nord-du-Québec.

« Les actions prises par le gouvernement permettront de soutenir la croissance de l'activité économique sur le territoire nordique. Je tiens d'ailleurs à souligner la forte mobilisation des Jamésiens et des Cris pour qu'un financement soit disponible afin de réaliser les travaux de réfection de cette route », a déclaré Luc Ferland.

 

La route de la Baie-James

Construite dans les années 1970 pour permettre le développement hydroélectrique, la route de la Baie-James est le seul lien routier reliant Matagami à Radisson. Longue de 620 km, elle dessert une population d'environ 11 000 personnes (Matagami, Radisson, Chisasibi, Wemindji, Eastmain, Waskaganish et Nemaska).

 

Source: Gouvernement du Québec

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