Le gouvernement du Québec soutient financièrement deux projets de l’industrie du phoque

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Phoque de Weddell. Photo de Samuel Blanc – Wikipedia commons

La députée des Îles-de-la-Madeleine et adjointe parlementaire (volet pêcheries) du ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, Mme Jeannine Richard, au nom du vice-premier ministre et ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, M. François Gendron, annonce l'attribution d'une aide financière de 56 183 $ pour la réalisation de deux projets à l'appui du développement de l'industrie du phoque.

D'une part, une aide financière de 40 000 $ est accordée à la Fondation Willie-Deraspe, des Îles-de-la-Madeleine, pour la réalisation d'une exposition itinérante visant à sensibiliser le grand public aux enjeux et aux réalités de l'industrie du phoque. Les communautés des Îles-de-la-Madeleine, de Terre-Neuve-et-Labrador et du Nunavut sont engagées dans la mise en œuvre de ce projet qui sera échelonnée sur trois ans. L'exposition proposera un regard différent sur l'industrie du phoque, notamment en mettant en contexte la réalité et les perspectives de cette industrie. La conception et l'organisation de l'exposition ont été confiées à M. Raoul Jomphe, réalisateur et scénariste du documentaire intitulé Phoque le film et auteur de l'exposition Phoque la controverse. Cinq régions du Québec, du Nunavut et de Terre-Neuve-et-Labrador accueilleront l'exposition.

« La désinformation pratiquée par certains groupes animalistes nuit grandement à la viabilité de cette industrie. Il est important d'éduquer la population et de sensibiliser le grand public aux réalités de cette industrie de même qu'aux répercussions de ce mammifère sur les ressources halieutiques et sur les communautés », a précisé M. François Gendron.

D'autre part, l'Association des chasseurs de phoques des Îles-de-la-Madeleine reçoit une aide financière de 16 183 $ pour la réalisation d'un projet expérimental qui consistera à vérifier l'efficacité des résidus de viande et de graisse de loup-marin comme appâts pour la pêche aux crustacés. La baisse des stocks d'espèces telles que le hareng et le maquereau, qui sont utilisés traditionnellement comme appâts dans la pêche aux crustacés, entraîne une hausse des coûts d'exploitation des entreprises de pêche. « Ce projet pourrait bien conduire à une solution de rechange intéressante pour les pêcheurs de l'archipel : elle favoriserait la rentabilité de leur entreprise et constituerait un levier important du développement de l'industrie du phoque dans l'archipel », a indiqué le ministre.

« La chasse au loup-marin représente une activité traditionnelle pour les communautés des Îles-de-la-Madeleine et de la Basse-Côte-Nord et elle contribue à la vitalité et à l'économie de ces communautés. Il importe de maintenir et d'encourager les initiatives qui visent à démystifier la controverse concernant cette industrie et à valoriser le potentiel d'une espèce abondante autour des Îles-de-la-Madeleine », a mis en lumière Mme Jeannine Richard.

L'aide financière provient, de façon respective, du Programme d'appui financier aux initiatives collectives dans le secteur des pêches et de l'aquaculture commerciales et du programme Innovamer. Ces mesures d'aide financière épousent les objectifs fixés dans la Politique de souveraineté alimentaire en contribuant à l'essor et à la prospérité du secteur bioalimentaire.

Pour plus ample information sur la Politique de souveraineté alimentaire, veuillez consulter le blogue qui lui est consacré (www.PolitiqueSA.gouv.qc.ca) ou visitez le site Internet du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (www.mapaq.gouv.qc.ca/PolitiqueSA). Il est aussi possible de suivre le Ministère sur Twitter à l'adresse suivante : twitter.com/mapaquebec.

 

Source: Gouvernement du Québec

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