Projet de renversement de la ligne 9B d’Enbridge : L’Association industrielle de l’Est de Montréal réitère son appui

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Photo de Sanao – Wikipedia commons

André Brunelle, président de l'Association industrielle de l'Est de Montréal (AIEM) a réitéré aujourd'hui, dans le cadre des audiences de l'Office national de l'énergie, l'appui de l'association au projet de renversement de la ligne 9B d'Enbridge.

Selon M. Brunelle, « en permettant aux raffineries de s'approvisionner en pétrole à moindre coût et à partir d'une source fiable, le projet assurerait non seulement leur compétitivité et leur dynamisme, mais aussi le maintien de milliers d'emplois et la vitalité économique de l'est de Montréal et du Québec en entier ».

Sensibles à la question environnementale et dédiés aux initiatives de développement durable, les membres de l'AIEM souscrivent aux principes de l'écologie industrielle, un concept selon lequel les entreprises, constituées en véritable écosystème industriel, optimisent au maximum l'utilisation des ressources. Ce faisant, leur consommation d'énergie ainsi que leurs émissions de carbone s'en trouvent considérablement réduites. C'est d'ailleurs grâce à ce concept qu'on retrouve dans l'est de Montréal la chaîne du polyester, unique au Canada. Cette chaîne, dont le produit est utilisé dans la production de vêtements, d'emballages ou de plusieurs autres produits que nous utilisons chaque jour, est un bel exemple de production et de transformation locale.

Selon M. Brunelle, « nos membres ont le potentiel de jouer un rôle actif dans la valeur ajoutée au Québec car ils ont le savoir-faire, des normes environnementales rigoureuses et un tissu industriel qui milite pour l'écologie industrielle. Néanmoins, l'industrie pétrochimique a beau compter dans ses rangs les Québécois les plus compétents ou avoir accès aux meilleures technologies qui soient, ses chances de réussite sont bien minces si elle n'a pas accès à une matière première de façon compétitive ».

« Les raffineries membres de l'AIEM voudraient avoir le privilège d'être en compétition avec les autres raffineurs d'Amérique de Nord qui ont déjà accès à ces sources de pétrole que le projet de renversement de la ligne 9B rendrait disponible », d'ajouter M. Brunelle. 

« Nous sommes conscients que nous devons collectivement revoir à la baisse notre utilisation des combustibles fossiles. Il faut donc travailler sur la transition. Mais tant que nous faisons le choix de consommer du pétrole ou un produit dérivé du pétrole, il vaut mieux le fabriquer localement et selon les meilleures pratiques qui soient, plutôt que d'offrir à quelqu'un d'autre ailleurs de le faire à notre place », conclut-il.

 

Source: Association industrielle de l'Est de Montréal

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