Profitant de son 40e anniversaire, l’Association des biologistes du Québec (ABQ) déplace son congrès à Trois-Rivières les 14 et 15 novembre prochains. «La ville de Trois-Rivières est toute désignée pour notre 40e. En effet, trois de nos biologistes émérites – Estelle Lacoursière, Guy Vaillancourt et Jean-Pierre Bourassa – y ont créé le programme de biologie de l’UQTR à la fin des années 60. C’est un pan important de l’histoire de la biologie au Québec» souligne Patrick Paré, vice-président aux communications de l’ABQ.
Profitant ainsi de son 40e, l’ABQ propose une thématique d’actualité pour son prochain congrès :
Énergie, santé et biodiversité; le biologiste au coeur des décisions Partout, les sociétés se sont développées en utilisant différentes sources d’énergie pour combler leurs besoins. Avec la croissance marquée de la population mondiale et la volonté des populations des pays émergents d’accéder à une meilleure qualité de vie, pouvons-nous répondre aux nouveaux besoins énergétiques sans compromettre l’avenir de la biosphère?
Après plus d’un siècle d’utilisation intensive des combustibles fossiles, les conséquences néfastes sur bon nombre d’écosystèmes sont réelles. Les changements climatiques en font une démonstration éloquente. Depuis quelques décennies, nous assistons à l’émergence de nouvelles formes d’énergies dites « propres ou renouvelables ». Le sontelles vraiment? Pour la santé publique et pour la biodiversité? Le gouvernement du Québec travaille actuellement à l’élaboration d’une nouvelle Politique énergétique. Les biologistes doivent participer au débat préalable afin d’intégrer la préservation de la santé publique et de la biodiversité aux principaux enjeux qui guideront les choix de développement énergétique du Québec de demain.
Le 38e congrès de l’Association des biologistes du Québec fera un tour d’horizon des différentes sources d’énergie disponibles, avec une préoccupation marquée pour la préservation de la santé publique et de la biodiversité. Une belle occasion, pour les biologistes et autres professionnels intéressés, de participer activement au débat de société sur l’avenir énergétique du Québec. Près de 200 participants – biologistes majoritairement, mais aussi ingénieurs, gestionnaires et environnementalistes – sont attendus pour débattre de ces questions.
