Hublot sur l’aventure du Sedna IV

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Par Marina Tymofieva


Mots-clés : Sedna IV, 1000 jours pour la planète, changements climatiques, eau, biodiversité

 

Sophie Tessier – communicatrice scientifique à la mission 1000 jours pour la planète. Photo de Olivier Lamarre

En cette année internationale de la coopération dans le domaine de l’eau, le colloque «Tout le monde à l’eau!» organisé par l’AQPERE fête sa 13e édition. Cette année, les conférencières d’honneur, Sophie Tessier et Marika D’Eschambeault, ont ouvert le colloque en partageant leurs aventures à bord du célèbre voilier Sedna IV.

 

Le 18 avril 2012, le voilier Sedna IV a débuté l’aventure «1000 jours pour la planète», l’une des plus importantes expéditions scientifiques de notre époque. L’équipage, dont Sophie Tessier et Marika D’Eschaumbault ont fait partie, est composé de marins, scientifiques, cinéastes et communicateurs. Ce tour du monde unique témoigne de l’état de la biodiversité aux quatre coins de la planète et permet de rendre compte de la fragilité de notre écosystème, menacé par les changements climatiques.

 

Les savoirs acquis à bord du Sedna sont vouées à être partagés : l’expédition diffuse les données récoltées et tient un journal de bord et des fiches explicatives, pour le plus grand plaisir des élèves et enseignants qui se sont engagés à suivre l’aventure. La mission peut, en effet, être vécue dans son école, en posant un geste qui fait la différence inspirée par l’équipage du Sedna.

Marika D’Eschambeault – communicatrice scientifique à la mission 1000 jours pour la planète. 

Les difficultés à bord du voilier étaient nombreuses, témoignent les deux exploratrices.  Les autorisations gouvernementales de certains pays ayant été difficiles à obtenir, la trajectoire du voilier a été revue à plusieurs reprises. Les périodes de migrations de certaines espèces les ont également obligé à modifier le trajet, dans le cas où le navire prenait un peu de retard. Les caprices de la météo en haute mer n’ont pas toujours été évidents non plus. Mais être témoin des grands défis de conservation auxquels nous sommes tous confrontés, n’a pas de prix. Malgré toutes ces difficultés, les deux exploratrices ont été émerveillées par leur aventure.

 

Présentement, le Sedna IV est amarré à l’Île de la Réunion où il prévoit de rester 3 mois environ. «C’est la première fois que nous aurons la chance de faire un lien direct entre nos écoles d’ici et les écoles sur place, pour partager cette aventure. C’était impossible auparavant à cause de la barrière de la langue», déclare Lucie Rivest de l'équipe Éducation de la mission 1000 jours pour la planète.

C’est une formidable occasion pour les éducateurs, formateurs et enseignants du Québec à participer à la réflexion et aux échanges proposés par l’équipage du Sedna IV sur l’implication à la protection de notre environnement.

 

Source: GaïaPresse

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