Réhabilitation de sites contaminés

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Photo de Nozav – Wikipedia commons

Réseau Environnement a proposé au gouvernement de mettre sur pied une nouvelle méthode de financement de réhabilitation de sites contaminés, soit le Fonds d’aide à la réhabilitation (FAR) de 300 millions de dollars. Dans l’optique où les sites urbains contaminés réhabilitables représentent un potentiel de réaménagement urbain exceptionnel et que le programme de subventions actuellement en place (ClimatSol) arrive à échéance en 2015, ce fonds permettrait d’augmenter la densification urbaine, diminuer l’étalement et ainsi réduire l’empreinte environnementale de nos villes tout en tenant compte de la réalité des propriétaires de site, des promoteurs immobiliers et des responsables municipaux.
 
Se basant sur les résultats d’une étude commandée à l’Institut d’urbanisme de l’Université de Montréal, le FAR serait une façon novatrice de pratiquement autofinancer le programme de subventions du gouvernement du Québec. Le modèle financier propose que la municipalité joue le rôle de facilitateur pour permettre au  FAR de soutenir financièrement les promoteurs de projets de réaménagement de sites délaissés. Le remboursement de l’aide financière serait ensuite étalé sur cinq ans et se ferait à même l’augmentation des revenus fonciers de la municipalité générés par la nouvelle vocation du site.
 
Selon Robert A. Dubé, président de Réseau Environnement : « La municipalité est gagnante sur toute la ligne dans un tel fonds, puisque, sans aucun investissement, elle encourage l’aménagement durable de son territoire, tout en engendrant de nouveaux revenus fiscaux. Du côté des promoteurs, leur participation est favorisée puisque l’investissement à faire est réduit. Finalement, le gouvernement sort aussi gagnant puisqu’il vitalise l’industrie de la réhabilitation des sols par de nouvelles opportunités et de nouveaux emplois, sans compter le maintien des 4 000 emplois existants. Mentionnons aussi que, malgré une intervention relativement moindre par projet, les retombées qui en découlent sont plus importantes que dans les anciens programmes et la réhabilitation des sites serait moins dépendante des budgets gouvernementaux. »

 

Source: UMQ

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