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| Photo de Flcelloguy – Wikipedia commons |
Québec solidaire presse le gouvernement du Parti québécois de refuser le projet d'Enbridge qui pourrait avoir comme conséquence d'annuler deux décennies d'efforts de lutte aux changements climatiques.
Dans leur mémoire présenté à la Commission parlementaire, plusieurs groupes environnementaux, dont la Société pour vaincre la Pollution, Greenpeace, Nature Québec, Équiterre et l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA), ont appelé le gouvernement à abandonner ce projet très risqué. Ils ont demandé au gouvernement de faire preuve de cohérence avec la volonté de commencer la transition du Québec vers une économie et des emplois moins dommageable pour la santé et la qualité de vie de la population. Selon Amir Khadir, député de Mercier, « le ministre de l'Environnement doit se ressaisir et comprendre que les raffineries du Québec s'apprêtent à choisir le pétrole le plus polluant au monde : le pétrole des sables bitumineux et le pétrole de schistes du Dakota. »
Les groupes écologistes aujourd'hui présents en Commission ont démontré que la hausse d'émissions de gaz à effet de serre pourrait équivaloir au double de celle de la centrale du Suroît que les Québécois et Québécoises ont massivement rejeté.
Pour une réelle évaluation environnementale
Québec solidaire appuie la demande de ceux qui exigent un BAPE. «Il faut absolument que le Québec cesse sa complaisance face à des entreprises au bilan environnemental aussi désastreux qu'Enbridge. Une évaluation environnementale en bonne et due forme est nécessaire, tout comme une contre-expertise de l'examen l'intégrité du pipeline réalisé par la compagnie. Il serait indécent que le parti de René Lévesque se contente de la parole d'une entreprise qui a une telle réputation. Le tout aux risques et périls des populations vivant dans les zones les plus densément peuplées du Québec où passe le pipeline d'Enbridge », lance Amir Khadir.
Brigid Rowan, économiste principale spécialiste en énergie chez Goodman Group, a présenté le rapport d'un des plus réputés experts de la sécurité de transport par pipeline en Amérique du Nord, qui estime que le risque d'un déversement majeur sur la ligne qu'Enbridge veut inverser est supérieur à 90 %.
Source: Gouvernement du Québec
