Récupération des eaux de pluie pour le surfaçage de la glace

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Le gouvernement du Canada et la Fédération canadienne des municipalités (FCM) ont annoncé une subvention du Fonds municipal vertMC (FMV) à l'arrondissement de Villeray−Saint-Michel−Parc-Extension de la Ville de Montréal.

 
Le financement de 175 000 $ permettra de tester à l'aréna de Saint-Michel, à Montréal, la fiabilité technique et la viabilité économique d'un système de récupération et de gestion des eaux de pluie, une première au Canada, pour remplir les surfaceuses d'une des glaces de l'aréna.
 
L'essai d'un an fera l'objet d'un suivi étroit. Les résultats de cet essai seront partagés avec les municipalités canadiennes dont l'intérêt pour ce type de récupération est certain. Par exemple, à Montréal seulement, 34 arénas devront tôt ou tard moderniser leurs installations de surfaçage.
 
« Ce projet d'envergure contribue à poser un geste de plus dans le développement durable de notre communauté. Cette action écologique démontre notre engagement et notre volonté de toujours aller plus loin en réalisant ce projet qui devient une première au Canada. Cette alternative innovatrice permettra notamment de réduire de 30 % la consommation d'eau annuelle de l'aréna », a mentionné Mme Anie Samson, maire de l'arrondissement de Villeray−Saint-Michel−Parc-Extension.
 
L'essai mené dans cet arrondissement comprend deux volets : la récupération d'au moins 90 % des eaux de pluie provenant de la toiture et la création d'un bassin de rétention naturel au centre d'un espace vert public. En effet, l'eau tombant sur le toit de l'aréna sera captée, prétraitée, puis envoyée dans un réservoir; elle sera ensuite filtrée avant de voyager à l'intérieur d'un chauffe-eau instantané pour finalement être utilisée par la surfaceuse. En cas de pluie exceptionnelle, le surplus d'eau sera évacué vers un bassin de rétention extérieur où le flot vers le réseau de la Ville sera contrôlé par un régulateur de débit. Le potentiel d'économie d'eau représenterait 1 088 000 litres par année ou plus de 30 % de la consommation présentement requise.

 

Source: UMQ

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