Stimuler le processus de développement durable de l’agriculture et les efforts de sécurité alimentaire au Zimbabwe

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Photo de CGIAR Climate – Flickr

Le Département du Royaume-Uni pour le développement international (DFID) et la FAO ont convenu d'une initiative d'une durée de quatre ans, destinée à aider le Zimbabwe à affronter les causes profondes de la pauvreté et de l'insécurité alimentaire et à renforcer sa résilience face au changement climatique.

Le programme novateur permettra aux ménages agricoles vulnérables d'améliorer leur sécurité alimentaire et nutritionnelle et leurs revenus, tout en renforçant leur résilience à long terme.

Le DFID a débloqué une enveloppe de 48 millions de dollars (30 millions de livres Sterling) pour un programme administré par la FAO au Zimbabwe en faveur d'une agriculture durable, de la création d'emplois ruraux et d'une meilleure nutrition – de l'enfance à la maturité.

La FAO sera chargée de la gestion globale du programme, et, en particulier, de la coordination des activités, de la qualité technique et de la notification des résultats.

Le projet a pour vocation d'atténuer la pauvreté dans de nombreuses zones du pays en améliorant les revenus des ménages ruraux pauvres grâce à des pratiques agricoles ‘intelligentes face au climat' propres à doper la productivité agricole, et à des initiatives de renforcement de l'accès des agriculteurs aux marchés. Il envisage de cibler près de 300 000 personnes.

"Ce qui fait l’unicité de ce programme est le type de partenariat avec le partenaire-ressource, au sein duquel la FAO est chargée de la gestion d’un programme plutôt que de sa mise en œuvre de A à Z. L’important volume de ressources mises à la disposition de la FAO souligne la pleine confiance du DFID en la capacité de la FAO d’assurer ce programme”, a déclaré David Phiri, Coordonnateur de la FAO pour l’Afrique australe.

L'agriculture au Zimbabwe est le principal moyen de subsistance de plus de 70 pour cent des habitants, qui sont néanmoins confrontés à toute une série d'enjeux, à savoir: basse productivité; faible intégration au marché; faible fertilité des sols dans certaines régions; impacts du changement climatique; réseaux d'irrigation limités; manque de mécanismes de crédit destinés aux petits exploitants; et formation et services agricoles peu performants.

Le programme sur les moyens d'existence et la sécurité alimentaire s'emploiera à réduire la pauvreté, mais s'attaquera également aux problèmes de productivité agricole et d'accès aux marchés rencontrés par les petits exploitants et, en particulier, par les femmes.

Il s'attachera notamment à:

  • Renforcer les opportunités d'emploi à court terme par des mécanismes de filets de sécurité qui aideront les femmes et les hommes à améliorer leur nutrition et à investir dans leurs fermes;
  • Améliorer les infrastructures d'irrigation;
  • Relier les petits agriculteurs aux marchés;
  • Créer des environnements favorables grâce à l'appui des politiques et la facilitation d'investissements publics et privés; et,
  • accroître la production et la productivité d'aliments nutritifs.


Un des objectifs globaux du programme est d'accroître la résilience des agriculteurs face au changement climatique. Pour renforcer les mécanismes de production vivrière, il s'emploiera à promouvoir les technologies intelligentes face au climat et les systèmes d'exploitation propres à améliorer la diversité des cultures, le stockage, la transformation et la conservation, la rotation des cultures, l'agriculture de conservation et l'irrigation. Il encouragera également des approches résilientes en matière d'élevage, à savoir l'amélioration des stratégies d'alimentation, des cultures fourragères et des pratiques de production et de sélection animales.

 

Source: FAO

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