LETTRE OUVERTE: L’industrie éolienne s’installe en France sans débat

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Monsieur le Préfet,

Je vous adresse cette lettre ouverte pour vous dire combien WCFN (le Conseil Mondial pour la Nature) partage les sentiments de M. Paul Boultareau, qui fait la grève de la faim à Vritz.

L'industrie éolienne s'installe en France sans débat préalable, arrosant avec l'argent des consommateurs captifs (le tarif d'achat imposé à EDF) toutes les difficultés encontrées. Elle corrompt nos institutions et nos hommes politiques. Elle tue des millions d'oiseaux et de chauves souris – http://savetheeaglesinternational.org/releases/spanish-wind-farms-kill-6-to-18-million-birds-bats-a-year.html –  mais fait taire les ornithologistes en leur offrant des contrats alléchants. Les médecins sont également ciblés afin qu'ils nient les problèmes de santé qui affectent certains riverains des éoliennes. En Australie, l'association des médecins elle même a été corrompue, et cela fait scandale: http://waubrafoundation.org.au/resources/ama-statement-responses-concerned-professionals-citizens-impacted-residents/ 

Economiquement et socialement, c'est un désastre: en Allemagne, l'électricité coûte aux ménages 100% plus cher qu'en France, et le gouvernement d'Angela Merkel commence à faire marche arrière, construisant des centrales à charbon et réduisant les subventions à l'éolien et au solaire. Son industrie perd de sa compétitivité, et des entreprises menacent déjà d'aller s'installer aux USA, ou le gaz de chiste tire vers le bas le prix de l'électricité.

Mais le comble, c'est que l'éolien est une énergie intermittente et incontrôlable, donc sans intérêt car il n'y a pas de batteries assez grandes et bon marché pour emmagasiner l'électricité que les éoliennes produisent quand on n'en a pas besoin (elles produisent surtout la nuit). De plus, quand il n'y a pas de vent, il faut des centrales nucléaires, à charbon ou au gaz: double investissement donc, pour la même consommation d'électricité – un gaspillage monumental. Et au bout du compte, aucune économie de pétrole, gaz ou charbon, car ces centrales thermiques doivent travailler deux fois plus à cause des variations intempestives de la vitesse du vent, qu'elles doivent compenser par des variations de tous les instants dans leur production: http://www.iberica2000.org/Es/Articulo.asp?Id=4540

Voilà pourquoi M. Boultareau fait la grève, et WCFN pense que ses revendications sont justifiées. Il serait grand temps que l'utilité des éoliennes fasse l'objet d'un débat public ouvert, avant de continuer plus avant dans cette voie qui nous conduit droit au mur. Et je ne parle même pas des effets délétères de ces monstruosités sur l'environnement, les animaux de ferme, le tourisme et la qualité de vie.

 

Source: Mark Duchamp, Chairman, World Council for Nature

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