Montréal célèbre la Journée nationale d’action pour le climat

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Par la Rédaction


 

Montréal se joindra à des centaines de communautés à travers le Canada pour célébrer la Journée nationale d’action pour le climat, le samedi 10 mai prochain.

Pour l’occasion, le Parc Lafontaine accueillera un rassemblement festif ainsi que des organisations environnementales dont Greenpeace, Équiterre et Stop Oléoduc. « La journée vise avant tout à informer la population des risques des projets énergétiques canadiens. Nous croyons que ces projets accentueront les perturbations de notre climat », a mentionné François Léger-Boyer de Greenpeace, qui est coordonnateur des activités montréalaises.

L’année dernière, la toute première édition de la Journée nationale d’action pour le climat, initiée par la Canadian Youth Climate Coalition, a mobilisé 130 communautés à travers le Canada. Cette année, chaque communauté a inscrit diverses manifestations, pour démontrer la nécessité d’agir pour éviter que la crise climatique ne devienne une crise sociale et humaine incontrôlable.

 

Faire le bon choix

En 2013, la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables a réussi à lever plus d’investissements dans le monde que toutes les formes de combustibles fossiles mises ensemble (http://www.defendourclimate.ca/).  Les dernières décisions du Québec, qui soutiennent l’énergie fossile irritent non seulement des écologistes, mais aussi de simples citoyens, dont des agriculteurs.

« Les projets d’inversion de la ligne 9B de l’oléoduc d’Enbridge, le projet d'oléoduc Énergie Est de TransCanada et l’exploration pétrolière à l’île d’Anticosti soulèvent bien des inquiétudes et nous apparait nettement le mauvais choix. La Journée pour le climat est donc le symbole de l’opposition citoyenne à ce type de projets », a poursuivi le militant.

 

Non au projet Énergie Est

La journée du climat sera également l’occasion du lancement de deux grandes manifestations de rejets du projet Énergie Est de la compagnie TransCanada.

Rappelons que ce projet d’une valeur de 12 G$, consiste à transporter 1,1 million de pétrole brut par jour via un oléoduc de 4500 km de Hardisty en Alberta jusqu’à Saint-John au Nouveau-Brunswick., en traversant le Québec d’est en ouest.

Pendant que le mouvement citoyen Stop Oléoduc lancera la campagne « Coule pas chez nous », c’est de Cacouna, où TransCanada veut implanter un terminal pétrolier, que s’amorcera la Marche des peuples pour la Terre Mère.

Cette grande marche de 700 kilomètres réunira plusieurs citoyens qui traverseront des dizaines de villes et villages pour exprimer leur opposition aux sables bitumineux et à l’exploitation des hydrocarbures au Québec. 

Chaque soir, les marcheurs seront accueillis dans une communauté et ils seront logés et nourris par la population locale. L’activité passera par Montréal et se terminera par un grand rassemblement avec les Premières Nations sur le territoire Mohawk de Kanesatake, près d’Oka, le 14 juin prochain.

 

Source: GaïaPresse

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