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| Photo de wcn247 – Flickr |
Le maire et président d’agglomération des Îles-de-la-Madeleine, Jonathan Lapierre, a récemment salué la position exprimée par la Conférence régionale des élus Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine qui s’est jointe aux groupes des cinq provinces maritimes qui affirment que les conditions ne sont pas en place à l’heure actuelle pour permettre les activités d’exploration des hydrocarbures dans l’ensemble du golfe Saint-Laurent. Cette position rejoint en tous points celle soutenue par l’Agglomération depuis de nombreuses années.
L’Agglomération des Îles a toujours prôné la prudence et défendu le maintien d’un moratoire dans le Golfe. « À l’heure où le gouvernement provincial semble se positionner favorablement en faveur du développement des hydrocarbures dans le golfe du Saint-Laurent, nous réitérons le fait qu’il faut être prudent dans ce dossier, que les conditions ne sont pas réunies pour un développement de la filière et qu’il est nécessaire de considérer le Golfe dans son ensemble en tenant compte des 5 provinces », de rappeler le maire et président d’agglomération, Jonathan Lapierre.
Rappelons que les industries de la pêche et du tourisme sont les piliers de la vitalité économique de l’archipel madelinot. Compte tenu des particularités du Golfe, bordé par 5 provinces maritimes, un déversement d’hydrocarbures atteindrait nécessairement les côtes et aurait un impact majeur sur l’environnement et l’économie des Îles-de-la-Madeleine et des autres communautés côtières.
À ce propos, le 4 juin dernier, le maire a envoyé une lettre au ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, David Heurtel, et au ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Arcand, afin de les inviter à venir rencontrer incessamment la table de concertation sur les hydrocarbures des Îles-de-la-Madeleine, préciser les intentions gouvernementales en la matière et échanger sur les enjeux locaux et régionaux du développement de la filière hydrocarbures dans le Golfe.
La table de concertation sur les hydrocarbures réclame d’être un interlocuteur privilégié du gouvernement et espère à ce titre bénéficier d’échanges fructueux avec le gouvernement actuel.
Source: UMQ
