CélibaTerre, le 5@7 pour célibataires écolos

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Par Marie Allimann


Photo de Aude Crispel – Tous droits résérvés

Amour et environnement. C’est la combinaison gagnante du 5@7 CélibaTerre, première rencontre pour célibataires écolos, organisé à Montréal par la Maison du Développent Durable en ce début d’été. Près de 200 participants se sont prêtés au jeu, quel que soit leur degré d’implication pour l’environnement.

17 h, les premiers arrivés font mine de s’intéresser à l’exposition photographique proposée conjointement au 5@7. Bientôt, une file se forme à l’accueil. Les célibataires participants, identifiés d’une épinglette à la boutonnière, viennent de préférence accompagnés d’un ami ou en petit groupe. Célibataire ou non, tout le monde est bienvenu.   


Des valeurs qui facilitent la rencontre

Certains tentent ce type de rencontre pour la première fois et peinent à dissimuler leur gêne. C’est le cas de Marie-Ève. Son intérêt pour l’environnement est modéré, mais ce sont les valeurs écologiques de ce 5@7 qui l’ont attirée ici. Il y a aussi Maryse, biologiste judiciaire, perdue dans la foule grandissante. Son regard balaye l’assistance à la recherche d’un homme dans la trentaine avancée. Il n’y en a pas suffisamment, estime-t-elle, mais les valeurs environnementales facilitent les rencontres. Plus à l’aise, la voilà qui part à la chasse.

 

Pendant ce temps

17 h 40, la salle est bondée, les femmes sont deux fois plus nombreuses que les hommes.  La majorité des participants ont la trentaine, ce qui ne décourage pas les 40 et 50 ans.  Loin du stéréotype granola, les participants portent un style urbain et décontracté. Les rires jaillissent des groupes. Peu de personnes discutent en couple, et des célibataires, seuls, observent leurs congénères. Le bar ne désemplit pas, comme s’il contribuait à désinhiber les plus réservés.  

 

Mieux qu’un bar ou un site Internet de rencontres

Pour Lucie, maîtrise en communication en poche, c’est l’occasion d’un réseautage professionnel en développement durable. Mais son épinglette ne trompe personne, elle compte faire de ce 5@7 un 2 en 1. Déçue de la superficialité des sites de rencontres, cet événement lui offre un cadre plus humain et une possibilité d’échange de valeurs communes. Philippe, l’œil vif, verre de pastis en main, partage son avis. Biologiste, il donne des formations en environnement. Ses pérégrinations sur les sites de rencontres révèlent une succession d’échecs.  C’est une soirée idéale pour célibataires écolos, confie-t-il, sans les inconvénients de rencontres dans un bar ou des sites Internet. Steven, architecte, et Cédric, informaticien, deux joyeux lurons dans la vingtaine, acquiescent. CélibaTerre offre un cadre de confiance qu’on ne trouve nulle part ailleurs.  

 

Épilogue

18 h 30, l’ambiance est bon enfant.  Les couples, plus nombreux, sont en pleine discussion.  Marie-Ève est partie bredouille.   Philippe revient du bar avec un nouveau verre de pastis. Steven et Cédric se déplacent avec aisance dans la salle, leur succès est incertain. Lucie discute à bâton rompu en tête à tête avec un célibataire. L’histoire ne dit pas si sa discussion est professionnelle. Mais le succès est là et d’autres célibataires tenteront l’expérience dès l’automne pour un second CélibaTerre, même heure, même endroit.

Les prénoms sont modifiés.

 

Source: GaïaPresse

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