La commercialisation des technologies propres : Pour un rôle accru des organismes publics

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Écotech Québec, la grappe des technologies propres, a dévoilé aujourd’hui son étude visant à accroître le  rôle des organismes publics dans la commercialisation des technologies propres. 

Détenant un pouvoir d’achat annuel de près de 30 milliards de dollars en biens et services divers, les marchés publics québécois représentent un levier formidable pour les innovations. Le gouvernement du Québec, ses organismes publics et parapublics ainsi que les municipalités devraient mettre en place des pratiques d’achat et offrir des vitrines pour les innovations d’ici, favorisant du même coup l’atteinte d’objectifs économiques et environnementaux.

« Les entreprises québécoises du secteur des technologies propres ont besoin de bancs d’essai et de vitrines technologiques afin de tester leurs innovations et d’améliorer leur capacité de mise en marché, du prototypage à la commercialisation, » a souligné Denis Leclerc, président et chef de la direction d’Écotech Québec.

Dans cette optique, Écotech Québec a mandaté la firme Deloitte afin de recenser les meilleures pratiques internationales ce qui a permis de repérer une vingtaine d’initiatives utilisées par les gouvernements partout dans le monde.  Écotech Québec priorise six initiatives adaptées au Québec en matière d’utilisation des marchés publics dans le but de stimuler le secteur des technologies propres. 

Ces initiatives se divisent en deux familles : la première vise la démonstration des technologies.  Elle comprend trois initiatives pouvant faire l’objet de plans d’action immédiats : la création de bancs d’essai et de vitrines pour les technologies propres dans les organismes publics, la mise en place de quotas réservés aux technologies propres pour les nouveaux investissements des organismes publics et l’instauration de lieux d’échange (places de marché) entre utilisateurs potentiels de ces technologies et leurs concepteurs québécois.

La seconde famille d’initiatives vise l’intégration de meilleurs critères de performance dans les appels d’offres publics. Les trois initiatives qui la composent suggèrent des solutions de rechange à la règle du plus bas soumissionnaire de même que des changements significatifs dans la façon de concevoir les appels d’offres. Ce sont : la prise en compte du coût total de possession dans le calcul des coûts liés à l’octroi d’un contrat public, l’instauration d’une prime liée au dépassement des normes environnementales minimales dans le pointage des appels d’offres et le recours plus généralisé aux contrats de performance.

« Nous sommes persuadés que ces initiatives pourraient être mises en œuvre par l’entremise des programmes et de budgets existants, a expliqué M. Leclerc.  L’activation de nos recommandations profiterait directement à de nombreuses entreprises québécoises innovantes, stimulerait un secteur très prometteur et créerait des emplois de grande qualité. Elle soutiendrait également l’atteinte des objectifs économiques et environnementaux du Québec, notamment en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. »

La synthèse de l’étude est disponible ici
 

À propos d’Écotech Québec

Première organisation du genre au Canada, Écotech Québec représente la grappe des technologies propres. Elle rassemble et mobilise le secteur des technologies propres autour d’objectifs communs et d’actions concertées. En partenariat avec les intervenants clés à l’échelle nationale et internationale, Écotech Québec soutient les acteurs d’ici pour accélérer le développement, le financement et la commercialisation technologies propres. En tant qu'organisme à but non lucratif, Écotech Québec compte sur le soutien financier du secteur privé ainsi que de la Communauté métropolitaine de Montréal ainsi que du gouvernement du Québec et du Canada. Pour plus d’information, visitez www.ecotechquebec.com

 

Source: Écotech Québec

 

 

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