Par Marina Tymofieva
Alors que le gouvernement vient d’autoriser les travaux exploratoires d’un port pétrolier à Cacouna menaçant l’habitat essentiel des bélugas, la Ville de Montréal a tenu à montrer son soutient au Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM), en accordant presque 22 000$ pour aider à assurer la santé du fleuve Saint-Laurent et de ses habitants.
En tant que ville riveraine du Saint-Laurent, Montréal bénéficie d’une valeur touristique ajoutée grâce à ses nombreux rivages aménagés. La ville s’est donc joint à d’autres municipalités riveraines du Saint-Laurent qui sont également préoccupées par la protection de la biodiversité et des milieux naturels.
« Pour la Ville de Montréal, cette action symbolique témoigne de notre engagement et de notre solidarité envers les autres municipalités riveraines du Saint-Laurent qui sont à leur tour préoccupées par la protection de la biodiversité et des milieux naturels, particulièrement le fleuve Saint-Laurent. Nous souhaitons que notre soutien contribue à définir des solutions concrètes permettant la conservation des mammifères marins dans le Saint-Laurent », a déclaré Mme Chantal Rouleau, responsable de l’eau au comité exécutif de la Ville de Montréal, dans un communiqué.
Ainsi, Montréal et les autres municipalités se sont engagés à adopter un béluga en leur nom propre au montant de 5 000 $. De plus, un appui financier de 1 cent par habitant a été convenu dans le but de réaliser une adoption solidaire de bélugas. Le soutien montréalais s’élève donc à 21 981 $. « Maintenant que l’adoption du béluga est complétée, il faut lui trouver un nom. J’invite les internautes à faire preuve d’originalité et à nous soumettre leurs propositions », a déclaré le maire de Montréal, M. Coderre, lors d’une séance du comité exécutif. Les internautes pourront soumettre dès maintenant leurs suggestions via Twitter, sous le mot-clic #mtlbeluga.
Le programme en bref Le programme d'adoption de bélugas du GREMM permet de financer directement leur programme de recherche sur les bélugas établi depuis plus de 30 ans. Bien que la dépollution du Saint-Laurent porte ses fruits, le GREMM a observé un déclin de la population de bélugas au cours des 10 dernières années. La recherche est donc essentielle afin de bien comprendre les causes de ce déclin et de trouver des solutions pour y remédier.
Source: GaïaPresse |
