Le gouvernement libéral refuse un débat d’urgence sur le projet de TransCanada

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Photo de Jasonwoodhead23 – Flickr

Le député de Jonquière et porte‑parole de l'opposition officielle en matière de développement durable et d'environnement, Sylvain Gaudreault, dénonce le refus du Parti libéral de tenir à l'Assemblée nationale un débat d'urgence concernant le projet de TransCanada à Gros‑Cacouna, malgré le fait que les travaux de forage reprendront le 16 octobre et que l'Assemblée nationale ne siégera pas d'ici là.

Ce refus du gouvernement et le silence de la Coalition Avenir Québec à ce sujet sont inacceptables. Rappelons que six groupes environnementaux réclament également la tenue d'un débat d'urgence à l'Assemblée nationale. Le Parti Québécois demande donc à David Heurtel de prendre ses responsabilités et d'agir en véritable ministre de l'Environnement du Québec. « Les travaux de forage doivent être suspendus immédiatement. Si des forages, même exploratoires, mettent en péril une espèce menacée, c'est qu'ils ne doivent tout simplement pas avoir lieu! Le ministre refuse de voir cette évidence », a déclaré Sylvain Gaudreault.

Le député insiste également sur la demande d'enquête indépendante qu'il a formulée la semaine dernière, et aujourd'hui même en commission parlementaire, concernant l'octroi du certificat d'autorisation à TransCanada. Le gouvernement refuse toujours de déclencher cette enquête.

« Les libéraux ne veulent pas faire la lumière, préférant l'omerta chez les fonctionnaires. Cette intimidation de leur part est très inquiétante. Nous devons savoir ce qui s'est passé. Le certificat d'autorisation a été émis en contravention de toutes les règles, notamment sans avis scientifique. En choisissant de se plier aux demandes de TransCanada, le gouvernement a perdu une bonne occasion d'agir dans l'intérêt de la population. Le bon sens et la transparence ont clairement disparu de l'écran radar libéral, au détriment des intérêts des citoyens et de la préservation de notre environnement », a conclu le député de Jonquière.

 

Source: Gouvernement du Québec

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