L’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) est heureuse du plan d’action sur les puits gaziers et pétroliers inactifs annoncé hier par le Ministère de l’énergie et des ressources naturelles (MERN). La collaboration avec les citoyens et citoyennes valorise le dynamisme des réseaux citoyens dans dossier du gaz de schiste. De son côté, en tant qu’administrateur du projet, l’AQLPA mettra à contribution son expertise et son efficience démontrées en matière de gestion de programmes ainsi que sa connaissance approfondie des dossiers du gaz et du pétrole de schiste.
« Nos premières demandes concernant l’état des sites de forages remontent à janvier 2011. Les rares données disponibles à ce moment (31 puits inspectés par le MERN à la demande du MDDELCC) démontraient qu’une forte proportion (19 sur les 31) des puits inactifs présentait d’importantes fuites de méthane. Ce partenariat est une excellente stratégie pour établir un portrait rapide de l’ensemble sites du Québec » déclare André Bélisle, président de l’AQLPA.
Pour les quelque 600 puits abandonnés, en attente, ou orphelins, le CMAVI en collaboration avec l’AQLPA, a démontré que les puits de Sainte-Françoise et Leclercville fuyaient abondamment et ce, depuis longtemps. De plus, la preuve d’un nouveau puits, récemment foré par Talisman à Sainte-Gertrude, qui fuit également a été présentée au MERN et au MDDELCC. Ceci amène à 20 sur 32, les puits fracturés qui fuient. « Il est donc faux de prétendre que la technique de la fracturation hydraulique est sans danger, comme voudrait nous le faire croire l’industrie gazière et pétrolière » ajoute André Bélisle.
Source: AQLPA
