David Heurtel impose sept nouvelles conditions à l’acceptation du projet de l’Oléoduc Énergie Est de TransCanada

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Stratégies Saint-Laurent suit avec attention les démarches associées au développement du projet d'Oléoduc Énergie Est de TransCanada. L’organisme appuie la décision gouvernementale proposée, hier, par le Ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. David Heurtel, visant à établir une série de sept (7) conditions à l’acceptation du projet de la pétrolière.

Selon Louis Charest, Président de Stratégies Saint-Laurent, «le gouvernement agit avec sagesse et prudence en exigeant que soit démontré l'acceptabilité sociale du projet, et que ce dernier soit passé sous la loupe du processus québécois d’évaluation environnementale». 

Stratégies Saint-Laurent et ses membres affiliés, les 13 comités de zones d’intervention prioritaire (comités ZIP), œuvrent depuis plus de 20 ans, de la frontière ontarienne jusqu’aux Îles-de-la-Madeleine, à la réhabilitation du Saint-Laurent. Le modus operandi de ce réseau consiste à établir une réelle concertation autour du développement, de la mise en valeur et de la conservation du fleuve, de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent. Son expertise est d’ailleurs reconnue par le gouvernement du Québec qui en a fait un mandataire et un partenaire privilégié dans le processus de la gestion intégrée du Saint-Laurent (GISL), actuellement en branle, sur plusieurs tronçons du fleuve.
Dans ce contexte, Stratégies Saint-Laurent croit que le projet proposé par TransCanada doit être débattu au sein des collectivités riveraines dans le cadre d’un vaste processus de concertation. Cette concertation permettrait aux québécois et aux québécoises d’accepter ou non le projet.

Aussi, il nous apparait indispensable, tel que le propose le Gouvernement du Québec, d’obtenir des garanties réelles de la part de TransCanada en matière d’établissement de plans d'intervention et de mesures d'urgence répondant aux standards les plus élevés. Toujours dans cette optique, nous croyons également, à l’instar de Québec, que tous les risques économiques et environnementaux susceptibles d’être associés au projet doivent être évalués, anticipés et assumés par TransCanada.

Finalement, M. Pierre Latraverse, Vice-Président de Stratégies Saint-Laurent, et responsable des dossiers liés à la navigation, rappelle qu’«un vaste débat est nécessaire quant au développement et au transport des hydrocarbures au Québec et que la décision du Ministre de l’environnement, M. Heurtel, concernant le projet Énergie Est devrait aussi être une occasion de débattre du dossier du transport des hydrocarbures sur le Saint-Laurent». M. Latraverse croit donc que «la population riveraine du Saint-Laurent, particulièrement au lac Saint-Pierre, a amplement démontré ses préoccupations quant aux risques associés au transport d’hydrocarbures et à l’impact du passage de plus grands navires sur la Voie maritime du Saint-Laurent pour que le gouvernement du Québec ouvre une porte au débat sur cet aspect et en fasse un enjeu dans un processus consultatif reconnu tel que le BAPE».

 

Source: Stratégies Saint-Laurent

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