Le gouvernement Harper instaure un règlement afin de prévenir les rejets de mercure dans l’environnement

0

L’honorable Leona Aglukkaq, ministre de l’Environnement, ministre de l’Agence canadienne de développement économique du Nord et ministre du Conseil de l’Arctique, a annoncé que le gouvernement du Canada va de l’avant avec le nouveau règlement visant à protéger l’environnement et la santé humaine, en limitant la quantité de produits contenant du mercure sur le marché canadien.

Le Règlement sur les produits contenant du mercure a été publié le 19 novembre 2014. Premier du genre au Canada, il interdit la fabrication et l’importation de la majorité des produits contenant du mercure.

En prenant de telles mesures, le gouvernement du Canada contribue à prévenir les rejets de mercure dans l’environnement, une substance qui est toxique pour la santé humaine et les espèces sauvages à mesure qu’il monte la chaîne alimentaire. La réduction du mercure revêt un intérêt particulier pour le Canada, où de nombreux Canadiens consomment du gibier sauvage pour s’alimenter. Cela est important pour le nord du Canada, où les aliments provenant de la nature constituent un aliment de base pour la population de l’Arctique.

Le Règlement imposera de nouvelles limites quant à la quantité de mercure permise dans différents types de produits contenant du mercure qui doivent être fabriqués et importés. De plus, de nouvelles exigences d’étiquetage seront instaurées afin d’informer les consommateurs de la présence du mercure, ainsi que de la manière de manipuler de façon sécuritaire de tels produits et des options pour les gérer à la fin de leur vie.

Cette mesure nationale prolonge et amplifie le rôle de premier plan du Canada sur la scène internationale et ses engagements à réduire le mercure. Étant donné que la grande majorité de la pollution par le mercure au Canada provient de sources étrangères, le Canada a signé la Convention de Minamata sur le mercure, en 2013, qui exige que des mesures rigoureuses soient prises afin de réduire les émissions de mercure et de composés du mercure dans l’atmosphère.

 

Faits en bref

  • Le Canada a réduit ses propres émissions de mercure de plus de 90 % au cours des 40 dernières années.
  • Plus de 95 % des dépôts de mercure atmosphérique au Canada sont de sources étrangères.
  • Le Règlement permettra d’éliminer du marché canadien une moyenne annuelle d’environ deux tonnes de mercure utilisé dans des produits de 2015 à 2032.
  • Au cours de la même période, le Règlement permettra de réduire les rejets atmosphériques de mercure d’environ 4100 kilogrammes.
  • Le mercure contenu dans un thermomètre typique utilisé pour mesurer la fièvre est susceptible de contaminer l’eau contenue dans l’équivalent de cinq piscines olympiques, ce qui dépasse le seuil de protection de la vie aquatique.

 

Citation

« Notre gouvernement va de l’avant en adoptant de nouvelles mesures qui visent à protéger les familles canadiennes. Le Règlement permettra d’empêcher l’entrée de mercure dans l’environnement, ce qui réduira les risques pour la santé des Canadiens. Notre gouvernement continuera d’honorer son engagement de longue date de protéger l’environnement du Canada et la santé des Canadiens. »

– L’honorable Leona Aglukkaq, ministre de l’Environnement, ministre de l’Agence canadienne de développement économique du Nord et ministre du Conseil de l’Arctique

 

Documents connexes

Conclusions des présidents de la réunion des ministres de l’Environnement des pays de l’Arctique

Éléments proposés pour un code de pratique sur la gestion écologiquement responsable des lampes au mercure en fin de vie et des conseils ciblés pour le Nord

 

Liens connexes

Le Canada signe un traité mondial visant la réduction des émissions de mercure

Consultations publiques sur le Projet de règlement sur les produits contenant du mercure au Canada

Le gouvernement du Canada instaure un processus de règlement sur les produits contenant du mercure

Cliquer ici pour lire la version inuktitute de ce communiqué.

 

Source: Environnement Canada

Partager.

Répondre