Près de 30 000 signatures additionnelles contre les gaz de schiste

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Photo de Andrée1 – Flickr

La députée de Vachon et porte‑parole de l'opposition officielle en matière de transports, Martine Ouellet, le député de Jonquière et porte‑parole en matière d'environnement et de développement durable, Sylvain Gaudreault, et le député de Marie‑Victorin et porte‑parole en matière d'énergie et de ressources naturelles, Bernard Drainville, affirment de nouveau l'opposition du Parti Québécois à la réouverture de la filière du gaz de schiste. Martine Ouellet a d'ailleurs déposé, à l'Assemblée nationale, près de 30 000 formulaires de refus signés par des citoyens s'opposant à ce que les gazières aient accès au territoire, qui s'ajoutent aux 37 000 déposés en avril 2012. C'est donc plus de 65 000 citoyens qui disent non au gaz de schiste.

« C'est devenu très clair : le gouvernement libéral persiste et signe. Il tente de mettre en place les conditions qui permettraient un retour de la filière du gaz de schiste au Québec. Industrie et gouvernement libéral marchent main dans la main pour imposer un scénario de réouverture de cette filière. L'obstination des libéraux à appuyer, contre tout bon sens, le développement des gaz de schiste est très néfaste. Les citoyens de la vallée du Saint-Laurent le disent encore aujourd'hui : l'industrie du gaz de schiste n'est pas la bienvenue sur leurs terres », a déclaré Martine Ouellet.

Sylvain Gaudreault souligne de son côté que le gouvernement libéral fait fi des conclusions sévères de l'évaluation environnementale stratégique (ÉES) sur le gaz de schiste. « Le gouvernement écarte par le fait même les constats inquiétants de l'ÉES à propos de l'industrie, soit les risques de contamination de l'eau, la toxicité de la fracturation hydraulique, et la hausse des émissions de CO2 et de méthane. L'ÉES concluait aussi que les principaux impacts environnementaux et sociaux de l'industrie du gaz de schiste surviennent à l'étape exploratoire. C'est pourquoi le Parti Québécois avait déposé un projet de moratoire, qui fut malheureusement bloqué par les libéraux et la CAQ », a-t-il ajouté.

« Le gouvernement libéral n'écoute pas la voix des Québécois, en particulier celle de la population qui vit dans la vallée du Saint-Laurent. Avec les libéraux, le territoire québécois est un bar ouvert. Tout le monde peut l'utiliser comme bon lui semble pour faire des profits, peu importe les conséquences et la volonté des Québécois. Nous, au Parti Québécois, nous avons choisi d'écouter les citoyens et de privilégier le principe de précaution », a conclu Bernard Drainville.

 

Source: Gouvernement du Québec

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