À la recherche du numéro 6 !

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Par Marina Tymofieva

 

Il est temps de combattre les idées reçues : oui, le polystyrène est recyclable à 100%!
Alors que un Canadien sur quatre a accès au recyclage municipal pour le polystyrène expansé, et un sur deux au recyclage municipal pour le polystyrène non expansé, la Ville de Montréal, l’Association canadienne de l’industrie des plastiques (ACIP) et Polyform ont récemment annoncé la prolongation de leur projet « À la recherche du numéro 6 ». Ce projet permet aux Montréalais de rapporter leurs articles en polystyrène à l’écocentre LaSalle.

« Alors que le projet pilote a permis de recueillir 2,5 tonnes de polystyrène, le plus grand succès de ce programme réside dans le fait que nous avons pu réunir les intervenants nécessaires à la collecte et au recyclage de cette matière. Les infrastructures de la Ville de Montréal, ainsi que le partenariat avec Polyform, permettront de déployer le programme au dépôt de l’écocentre LaSalle. Nous souhaitons également voir ce modèle de programme s’étendre ailleurs au Québec. », a indiqué Krista Friesen, vice-présidente, développement durable, à l’ACIP.

On peut reconnaître le polystyrène par un triangle à l’intérieur duquel le chiffre 6 est inscrit. Il est présent partout. Sous forme de mousse, il est utilisé pour fabriquer des tasses, bols, assiettes, plateaux, etc. Sous forme rigide, il est employé dans des produits tels que des couverts, contenants de yogourt et de fromage cottage, tasses et récipients transparents de boulangerie et de produits, et bien d’autres.

Tous les jours, il est recyclé en de nombreux nouveaux produits: cadres de photo, cintres, plateaux de culture, corniches, pièces moulées, cartons support, etc. Il existe un marché croissant pour le polystyrène recyclé en Amérique du Nord. La bonne nouvelle, c’est que

la transformation du polystyrène se fait ici, au Québec, entre autres chez Polyform à Granby. 

 

Les mythes sur le polystyrène

Contrairement aux idées reçues, la production du polystyrène n’est pas forcément plus nocive pour l’environnement, comparativement aux autres types de contenants. Une tasse d’un litre en polystyrène expansé pour boissons froides nécessite 50 % moins d‘énergie, en plus de générer 25 % moins de GES et presque 50 % moins de déchets solides par volume comparativement à une tasse en papier  recouverte de paraffine d’un litre.

Selon l’opinion publique, le polystyrène contamine d’avantage l’environnement en se dégradant. Celui-ci est en fait une matière essentiellement inerte qui ne se décompose pas dans un site d’enfouissement. Par conséquent, le polystyrène ne se décompose pas en des substances nocives, comme des gaz à effet de serre, ou ne libère pas de lixiviat dans les eaux souterraines ou de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

Les Montréalais sont donc invités à amasser le polystyrène que l’on retrouve dans une multitude de produits de consommation et à aller le porter à l’écocentre LaSalle. On peut consulter la liste des produits de polystyrène acceptés dans les écocentres en visitant le site Web suivant : www.ville.montreal.qc.ca/ecocentres.

 

Source: GaïaPresse

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