Changements climatiques : le Québec participe à la Conférence des Nations Unies à Lima

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Le ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. David Heurtel, participera à la 20e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques qui se tient à Lima, au Pérou, du 1er au 12 décembre 2014. La mission du ministre s'échelonnera du 7 au 10 décembre.

Dans le cadre de cette conférence, le ministre profitera de plusieurs tribunes pour faire connaître les diverses initiatives de lutte contre les changements climatiques mises en œuvre au Québec et qui ont contribué à faire de ce dernier l'un des chefs de file en la matière sur les scènes canadienne, nord-américaine et internationale. Le ministre a notamment été invité à présenter le système de plafonnement et d'échange de droits d'émission de gaz à effet de serre du Québec ainsi que le fonctionnement du marché du carbone Québec-Californie qui est en activité depuis le 1er janvier 2014.

La conférence de Lima permettra également au ministre de rencontrer plusieurs partenaires stratégiques du Québec en matière de lutte contre les changements climatiques afin de renforcer ses alliances bilatérales et multilatérales. L'organisation d'un Sommet sur les changements climatiques à Québec, en avril 2015, et la signature récente d'un protocole d'entente avec l'Ontario dans le domaine, témoignent de l'importance que le Québec accorde au dialogue et à la collaboration pour favoriser l'émergence d'une économie sobre en carbone.

Rappelons que la conférence de Lima réunit plusieurs milliers de participants du monde entier, dont des représentants gouvernementaux, des scientifiques et des représentants de la société civile. Leurs discussions porteront principalement sur les négociations entourant le prochain accord international sur le climat, dont l'enjeu central est l'obtention de réductions d'émissions de GES de la part de l'ensemble des États et pays, tant industrialisés qu'émergents, pour éviter une hausse de la température terrestre de plus de 2 degrés Celsius. Le nouvel accord, qui vise aussi le partage des efforts nécessaires pour réduire les émissions de GES et s'adapter aux conséquences des changements climatiques, devrait être adopté à Paris en 2015.

 

Source: Governement du Québec

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