Investir dans l’éducation environnementale pour un développement durable

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Photo de Hans-Jürgen Hübner – Wikipedia commons

Selon le  quotidien Le Devoir, «plusieurs groupes environnementaux québécois risquent de disparaître d’ici quelques mois si le gouvernement Couillard continue de refuser de renouveler l’aide financière qui leur est garantie depuis des années»[1].

Les groupes environnementaux jouent un rôle éducatif et mobilisateur essentiel auprès de la population, des entreprises et des élus. Ils nous rappellent que le développement économique et le progrès social doivent s’appuyer sur un environnement sain et des services écologiques en bon état. Le gouvernement ferait fausse route en leur retirant  son aide financière.

Le nombre d’espèces en péril augmente, les insectes pollinisateurs  disparaissent, la pollution de l’eau et de l’air s’accroît, les changements climatiques menacent nos milieux de vie. En attaquant ces problèmes de front, on consolide les bases du développement économique et social. Par leur action, les groupes environnementaux et leurs partenaires démontrent clairement qu’investir dans l’éducation environnementale est un gage de développement durable.

Le Québec moderne, soucieux de la qualité de son environnement, pionnier du développement durable, s’est bâti en bonne partie grâce aux efforts des groupes environnementaux. Ce serait une grave erreur de leur couper les vivres.



[1]
http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/425730/environnement-une-dizaine-de-groupes-menaces-de-fermeture?utm_source=infolettre-2014-12-04&utm_medium=email&utm_campaign=infolettre-quotidienne

 

Source: Jacques Prescott, biologiste et professeur associé à la Chaire en Éco-conseil de l’UQAC

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