Rapport du BAPE sur l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste – Québec solidaire réclame un moratoire au plus vite

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Photo de wcn247 – Flickr

« Le ministre de l'Environnement a maintenant tout en main pour imposer un moratoire complet et permanent sur toute forme de fracturation hydraulique, partout au Québec, pour la recherche de gaz et de pétrole de schiste », a indiqué le député de Québec solidaire, Amir Khadir, suite au dévoilement du rapport Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) aujourd'hui.

Ce rapport « d'une qualité remarquable » selon le député, en arrive à la conclusion que l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste, avec la technique de fracturation hydraulique dans les basses terres du Saint-Laurent, seraient extrêmement dispendieuses et rapporteraient bien peu en redevances. D'autres préoccupations sont aussi soulevées par le BAPE, notamment aux plans de l'acceptabilité sociale et des ressources en eau potable.

« Nouvelle information : le rapport nous apprend que le Québec pourrait perdre 25 % de ses fermes si le gouvernement allait de l'avant avec la fracturation hydraulique. Et qu'une bonne partie des terres agricoles serait polluée par 300 à 1100 puits de pétrole », a continué le député solidaire. En effet, le BAPE évalue qu'une ferme sur quatre au Québec serait forée si le gouvernement permettait la fracturation hydraulique, causant des torts irréparables.

« Il est temps de tourner le dos à cette industrie passée date avec la mise en place immédiate d'un moratoire complet et permanent sur l'exploration et l'exploitation. Suffisamment de pots ont été cassés depuis le début de l'aventure des gaz de schistes! », a déclaré le député.

M. Khadir tient à féliciter les groupes et citoyen.nes qui ont travaillé d'arrache-pied à faire connaître les méfaits de la fracturation hydraulique et en soulignant que ce rapport devrait inciter le BAPE à se pencher sur le transport du pétrole au Québec.  « Maintenant, un BAPE sur un pipeline qui transportera le pétrole sale issu des sables bitumineux serait le strict minimum », a-t-il conclu.

 

Source: Gouvernement du Québec

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