Une première Québécoise en matière d’aire protégée

0

Nature-Action Québec est heureuse d’annoncer la protection d’un terrain privé de 5,13 hectares dans le Bois du Fer-à-Cheval (Bois de Verchères).

La famille Méthot-Borduas a choisi de protéger légalement sa terre boisée située à Saint-Mathieu-de-Beloeil pour une durée de 25 ans, et ainsi, créer la réserve naturelle de la Coulée-des-Érables.  

 « Nous voulions nous assurer que nos enfants puissent encore profiter de notre terre familiale dans 25 ans. Avec le déboisement observé en Montérégie, l’option de la réserve naturelle vient garantir que notre forêt sera préservée pour les prochaines générations»  Céline Méthot et Alain Borduas.

La reconnaissance d'une réserve naturelle en milieu privé se fait par une entente légale entre un propriétaire et le ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements (MDDELCC). Par cette entente, un propriétaire s’engage à protéger les caractéristiques naturelles de sa propriété en vertu de la Loi sur la conservation du patrimoine naturel, tout en demeurant propriétaire et en conservant certains usages ne mettant pas en péril les attraits naturels de sa propriété. L’entente de reconnaissance d’une réserve naturelle est un acte notarié rattaché aux titres de propriété, elle demeure donc même si la propriété est vendue.

Pour la première fois au Québec, le MDDELCC reconnaît une réserve naturelle dont l’entente (la Coulée-des-Érables) est conclue entre un propriétaire et un organisme sans but lucratif, soit Nature-Action Québec (NAQ). « En effet, il y a une disposition dans la Loi sur la conservation du patrimoine naturel qui permet à un organisme de conclure de telles ententes. Pour ce faire, NAQ s’est doté d’un fonds de gestion afin de soutenir ces propriétaires dans l’application de leur acte de réserve. Les intérêts du fonds de gestion permettront à l’organisme d’assurer un suivi et un soutien au propriétaire durant les 25 prochaines années. Hors, ce financement est actuellement très difficile à obtenir» explique Karine Lehoux, chargée de projets du Corridor forestier du Mont-Saint-Bruno à NAQ.

 

Source: Nature Québec

Partager.

Répondre