Investissements majeurs pour la forêt urbaine montréalaise, mais progression de l’agrile

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Photo de Haute-Vienne Tourisme – Flickr

Le Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-Montréal) se réjouit de l’augmentation des investissements de la Ville de Montréal pour la forêt urbaine. Les sommes investies permettront d’accélérer la cadence de plantation à la fois sur le domaine public et le domaine privé. Les montants annoncés répondent aux recommandations de la Commission sur le Plan d’action canopée qui demandaient 7 M $ par an pour les plantations sur le domaine public.

L’atteinte de l’objectif du Plan d’action canopée, qui vise la plantation de 300 000 arbres d’ici 2025, passe par la mobilisation de l’ensemble de la collectivité. Citoyens, entreprises, institutions, nous avons tous un rôle à jouer dans cet effort collectif.

 

Agrile du frêne, urgence d’agir

Le CRE-Montréal s’inquiète de la progression constante de l’agrile du frêne sur le territoire. Présent dans 18 des 19 arrondissements, l’insecte ravageur a également été détecté dans le parc du Mont-Royal, qui compte près de 27 000 frênes.

Pour Emmanuel Rondia, responsable campagnes Espaces verts et milieux naturels au CRE-Montréal, « l’agrile ne connaissant pas de frontières, il est urgent de mettre en place des mécanismes pour assurer une intervention sur le domaine privé en cohérence avec les actions sur le domaine public. »

La Stratégie métropolitaine de lutte contre l’agrile du frêne de la Communauté métropolitaine de Montréal prévoyait l’adoption, d’ici décembre 2014, par chacune des municipalités d’un plan local de lutte intégrant entre autres des mesures pour le domaine privé. La Ville de Montréal doit se doter d'une approche concertée et de mesures uniformes à l'ensemble du territoire afin de ralentir la progression du ravageur.

 

L’arbre, un élément essentiel dans une ville en santé

Montréal ne peut se permettre de perdre tous les bénéfices apportés par ces « habitants naturels ». Il en va du paysage montréalais, de la qualité du milieu de vie et de la préservation des multiples bienfaits que tous ces arbres procurent à la population montréalaise.

« Il faut changer les perceptions associées à l’arbre. L’arbre n’est pas une dépense, mais un investissement pour l’avenir », d’ajouter Emmanuel Rondia.

 

Source: CRE Montréal

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