Le Réseau québécois sur les eaux souterraines reçoit près de 315 000 $ pour sa stratégie de transfert des connaissances

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Grâce à une subvention du Programme de soutien à la valorisation et au transfert du ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations, le Réseau québécois sur les eaux souterraines (RQES) est fier d’annoncer la poursuite, au cours des deux prochaines années, de la mise en œuvre de sa stratégie de transfert des connaissances sur les eaux souterraines dans sept régions pilotes : Abitibi-Témiscamingue, Bécancour, Montérégie Est, Saguenay-Lac-Saint-Jean, Mauricie, Communauté métropolitaine de Québec et Outaouais.

Ce projet sera mené par un groupe de recherche multidisciplinaire réunissant les professeurs Marie Larocque de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), Julie Ruiz de l’Université du Québec à Trois-Rivières, (UQTR) Vincent Cloutier de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) et Jean-Michel Lemieux de l’Université Laval
 

L’eau souterraine, une ressource indispensable

Au Québec, 1,5 million de personnes, surtout concentrées en milieu rural, dépendent de l’eau souterraine comme source d’approvisionnement en eau potable. Cette ressource renouvelable est généralement de très bonne qualité et contrairement à l’eau de surface, nécessite peu ou pas de traitement avant sa consommation, rendant ainsi son exploitation plus économique. L’eau souterraine est aussi largement employée en agriculture (irrigation et abreuvement du bétail) et par les industries. Elle est également essentielle au maintien de nombreux écosystèmes en fournissant un apport de base en eau aux lacs, rivières et milieux humides. La gestion durable de la ressource est donc une priorité.
 

Afin de combler les connaissances fragmentaires sur cette ressource et répondre aux sollicitations croissantes concernant son utilisation, le gouvernement du Québec a mis sur pied en 2009 le Programme d’acquisition de connaissances sur les eaux souterraines (PACES) qui vise à dresser un portrait réaliste et concret des eaux souterraines des régions, dans le but ultime de la protéger et d’en assurer sa pérennité. Le 31 mars 2015, le gouvernement du Québec aura investi 13 millions $ dans ce programme. Environ 80 % du territoire municipalisé du Québec méridional aura alors été couvert par une étude de caractérisation hydrogéologique régionale.
 

La stratégie de transfert des connaissances du RQES

La stratégie innovatrice de transfert des connaissances mise en œuvre par le RQES vise à développer une base de connaissances commune entre les intervenants régionaux de l’aménagement du territoire. Elle vise aussi à faire en sorte qu’ils acquièrent un vocabulaire de base pour exprimer leurs besoins et poser des questions à un hydrogéologue, ainsi qu’à améliorer leur capacité à mettre à profit les mesures réglementaires, incitatives et de sensibilisation existantes pour la protection et la gestion de l’eau souterraine. Elle vise finalement à identifier des leaders régionaux susceptibles de favoriser, entre intervenants d’une même région, la coordination des mesures de protection et de gestion de l’eau souterraine et d’aider les intervenants à développer leur propre stratégie.
 

Des journées d’atelier de transfert, réunissant experts en hydrogéologie et intervenants régionaux, seront offertes dans chacune des sept régions. Des activités et exercices en sous-groupe sur les connaissances hydrogéologiques régionales, les bases de données et la prise de décision seront organisés afin de favoriser un apprentissage actif. À la fin du projet, à l’automne 2016, une boîte à outils qui servira à opérationnaliser le transfert des nouvelles connaissances sur les eaux souterraines dans toutes les régions du Québec sera éditée. Cette approche « clé en main » permettra aux gestionnaires du territoire de relever le défi de la protection et la gestion durable de l’eau souterraine.
 

À propos du Réseau québécois sur les eaux souterraines

Le RQES a pour mission de consolider et d'étendre les collaborations entre les équipes de recherche universitaires et le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et avec tous les acteurs de l’eau qui utilisent les connaissances en vue de la mobilisation et du transfert des connaissances scientifiques sur les eaux souterraines.

 

Source: UQAM

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