Le transport de pétrole menace l’eau potable de 3,7 millions de Québécois : en faites-vous partie?

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Nous savons que le fleuve Saint-Laurent abrite une biodiversité faunique et floristique aussi riche que fragile. Mais saviez-vous que le fleuve Saint-Laurent est aussi la source d’eau potable pour plus de 3,7 millions de personnes, soit 45 % de la population québécoise?

Une étude publiée récemmentpar la Fondation David Suzuki, la SNAP Québec et le WWF-Fonds mondial pour la nature, conclut que la multiplication des projets d’exportation de pétrole par rail, oléoduc ou pétrolier sur le Saint-Laurent et sur ses rives, soulève des risques non seulement pour la préservation de la biodiversité du fleuve, mais aussi pour l’approvisionnement en eau potable de 49 villes québécoises.

Votre ville fait-elle partie de la liste? Cliquez ici pour le savoir.

 

D’ici quelques années, les projets Énergie Est de TransCanada, Ligne 9b d’Enbridge, de même que les projets de transport de pétrole par rail et navire-citerne de Suncor et Valero, vont plus que quadrupler la quantité de pétrole qui circule le long du Saint-Laurent, portant le total à plus de 1,4 million de barils par jour.

Bien que l’industrie et les gouvernements tentent de se faire rassurants, on ne dénombre pas moins de 19 déversements majeurs d’au moins un million de litres et près de 950 déversements de plus petite envergure de 2004 à 2013 au Canada.

En transformant le Saint-Laurent en artère pétrolière, notre eau potable se trouve directement menacée. Sommes-nous prêts à courir ce risque?

En juillet 2013, lors de la catastrophe de Lac-Mégantic, plusieurs dizaines de milliers de litres de pétrole se sont déversés dans la rivière Chaudière, privant d’eau potable 188 000 personnes à Lévis, Sainte-Marie et Saint-Georges en Beauce pendant plus de deux mois.

En janvier 2015, un déversement accidentel de 28 000 litres de diesel a privé d’eau potable 300 000 personnes à Longueuil. En cas de rupture complète, l’oléoduc Énergie Est laisserait échapper cette quantité en 14 secondes! Le temps minimum requis par TransCanada pour stopper une fuite serait de 10 minutes, ce qui laisserait fuir 1,2 million de litres!

Nous pouvons prévenir de nouvelles atteintes à notre eau potable en nous opposant à ce que le Saint-Laurent devienne une autoroute pétrolière.

Écrivez aujourd’hui à votre maire, au ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Lutte aux changements climatiques ainsi qu’au premier ministre du Québec, pour leur dire qu’aucun compromis ne doit être fait sur notre eau potable.

L’eau potable est ce que nous avons de plus précieux : protégeons-la! Protégeons le fleuve et ses écosystèmes.

Cliquez ici pour voir la liste complète des 49 municipalités à risque.

 

Source: Fondation David Suzuki

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