LETTRE OUVERTE: Il faut appliquer le principe de précaution et cesser les travaux de la fluoration à Trois-Rivières

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Photo de Idea Go – FreeDigitalPhotos

La dernière étude dévoilée par la Presse, mardi dernier, sur les effets de la fluoration de l’eau sur la thyroïde n’est pas étonnant. C’est une étude supplémentaire qui sonne l’alarme contre la fluoration de l’eau potable. La DSP projette d’en faire l’analyse systématique pour en vérifier la valeur. Il faut espérer que leurs conclusions ne seront pas de la rejeter du revers de la main comme cela a déjà été fait pour de nombreuses autres études très sérieuses sur ce dossier très controversé, prétextant que cela ne cadrerait pas avec leur idéologie bien connue sur les bienfaits de l’ingestion de l’acide hexafluorosilicique, impropre à la consommation humaine. En plus des gens ayant des problèmes de thyroïde, il y a aussi les insuffisants rénaux, les diabétiques, la polydipsiques, les malades sous dialyse, les femmes enceintes, les bébés, les athlètes, les travailleurs qui ne devraient pas consommés de l’eau fluorée artificiellement. La ville pourrait-elle fournir de l’eau potable non fluorée à ces citoyens ?

Comment va réagir les conseillers de la Ville de Trois-Rivières devant cette nouvelle ? Pourront-ils imiter l’ancien conseil qui, au début d’avril 2013, avant la commission parlementaire de mi-avril, avait résolu, à l’unanimité, de décréter un moratoire sur le projet de fluoration, en attendant le rapport/conclusion de cette commission qui avait rejeté du revers de la main les mémoires de nombreux experts venus dire aux Commissaires que la fluoration est inefficace, nuisible et illégale.

Cette nouvelle étude s’ajoute aux deux études précédentes de l’Université Harvard et de la prestigieuse revue médicale The Lancet pour révéler de graves problèmes de santé publique découlant de la consommation d’eau fluorée. Face à de telles observations, les conseillers voudront-ils reconsidérer leur décision du 3 février 2014 afin de protéger la santé des trifluviens? Oseront-ils se confronter au maire Lévesque qui prétend autocratiquement que le débat est clos ? Dans les circonstances, n’est-il pas pertinent et même urgent de suspendre indéfiniment les travaux en cours, dans l’attente d’une décision du MSSS sur la poursuite du programme subventionné de la fluoration, considérant de plus que la Commission de révision permanente des programmes pourrait, en juin  prochain, recommander au gouvernement d’abolir ce programme extrêmement coûteux dans le contexte d’austérité que la population subit de tous côtés.  

Lors du colloque qui se tient à Shawinigan les 26 et 27 février sous le thème « Eau et municipalités », comment se fait-il que la problématique de la fluoration de l’eau potable n’est pas au programme ? Pourquoi ne pas aborder publiquement ce dossier très controversé qui n’a aucune acceptabilité sociale comme en fait foi la pétition de la CTETS qui a recueilli plus de 7000 signatures en huit mois ? Après tout, utiliser le réseau municipal de distribution d’eau potable pour imposer à toute la population un traitement médical contesté n’est pas un fait anodin !

Tous ces faits incitent à affirmer que ce sont les citoyens qui doivent avoir le dernier mot dans cette affaire et non pas quelques fonctionnaires du MSSS ou organismes qui ne veulent pas déplaire à la main qui les nourrit. Les citoyens ne sont-ils pas les principaux intéressés, étant à la fois les bailleurs de fonds et victimes potentielles de ce traitement médical collectif coercitif, tel que la fluoration est définie par la Cour Suprême du Canada ! 

Qu’attend la ville de Trois-Rivières pour avoir le respect de ses citoyens avec intelligence et discernement ?

 

Source: Nicole Renaud, Hélène Lamothe et Gilles Rinfret, citoyens de Trois-Rivières, Membres de la Coalition trifluvienne pour une eau très saine 

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