Énergie éolienne – « Qui dit vrai au Parti libéral? » – François Legault

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Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, se demande qui dit vrai au Parti libéral alors que la candidate du parti dans Chauveau, Véronyque Tremblay, dénonçait il y a environ un mois l'entêtement des libéraux à continuer à investir dans la filière éolienne. Le premier ministre, pour sa part, continue pourtant de subventionner à gros prix cette industrie très coûteuse pour les Québécois.

Le chef de la CAQ cite une chronique de la candidate, publiée dans le Journal de Québec, pour illustrer cette incohérence : « Le premier avril, vos factures d'électricité feront un bond de 2,9 %. Les deux tiers de cette augmentation serviront à payer les fameuses éoliennes qui nous coûtent les yeux de la tête, même si nous n'en avons même pas besoin. Je ne comprends pas cet entêtement des libéraux à soutenir cette industrie. C'est un non-sens. Connaissez-­vous bien des gens d'affaires qui accepteraient d'acheter des produits à forts prix en sachant qu'ils doivent les revendre deux fois moins cher? C'est ridicule », écrivait-elle.

François Legault demande donc au premier ministre de donner l'heure juste aux citoyens qui voient leur compte d'électricité augmenter injustement. «Par souci de transparence envers les électeurs de Chauveau, le premier ministre partage-t-il les idées de sa candidate pour dire que les hausses de tarifs d'électricité qui sont générées par le programme éolien sont insensées et même ridicules? », demande-t-il.

«D'un côté, on a la candidate libérale dans Chauveau qui dit que la hausse des tarifs d'électricité est insensée et de l'autre, on a un premier ministre qui continue de la soutenir. Qui dit vrai au Parti libéral ? La candidate en campagne électorale ou le premier ministre au pouvoir ? Ce que je comprends finalement, c'est qu'au Parti libéral, on peut dire tout et son contraire seulement pour se faire élire. On se demandera ensuite pourquoi les Québécois ont perdu confiance dans la parole des politiciens », conclut-il.

 

Source: Gouvernement du Québec

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