Installation urbaine : entre l’art et la lumière

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Distorsion, une installation urbaine d’envergure du studio de création montréalais Artificiel. Crédit photo : L’Hibou

Le Jour de la Terre Québec avec son partenaire associé, le Centre Eaton de Montréal, a dévoilé officiellement aujourd’hui à l’Atrium du Centre Eaton de Montréal une installation urbaine produite par le duo de renom Artificiel. Distorsion, une création grandiose de Jimmy Lakatos et d’Alexandre Burton, se veut également un clin d’œil à l’Année internationale de la lumière. C’est pour une troisième année consécutive que le Centre Eaton de Montréal exposera une œuvre d’art dans son atrium et elle pourra y être admirée tout l’été.

 
 

Deux artistes renommés se joignent à la cause environnementale 

Jimmy Lakatos et Alexandre Burton œuvrent au sein du studio de création montréalais Artificiel, qui produit notamment des œuvres d’art alliant technologies numériques, l’art sonore et visuel. Les Montréalais peuvent admirer plusieurs de leurs projets en ce moment à Montréal, tels que Vertiges, un spectacle immersif sur le temps au Planétarium Rio Tinto Alcan, ainsi que deux expositions à la Grande Bibliothèque de Montréal, L’univers de Michel Tremblay et Échos, en hommage à André Brassard.
 

Distorsion : une installation monumentale fondée sur la lumière naturelle 

Dans le cadre du Jour de la Terre 2015, les artistes présenteront Distorsion. Avec ses immenses voiles de Mylar qui habiteront l’Atrium du Centre Eaton, l’œuvre rendra hommage au soleil en même temps qu'à la théorie de la relativité dont 2015 est le centenaire. Sous une apparence organisée, elle est en fait déformée, à l’image de notre réalité spatiotemporelle. Alexandre Burton considère l’association entre leur réalisation et la cause environnementale par l’évocation d’éléments naturels : « Les grandes voiles vont s’animer par les courants d’air circulant dans le bâtiment et leurs mouvements vont rappeler ceux de l’eau et du vent. » Pour Jimmy Lakatos, l’œuvre s’inscrit bien dans la philosophie artistique d’Artificiel : « Nous voulons sans cesse proposer des expériences différentes et significatives et des projets qui vont au-delà de l’impression initiale. »

 

Entre divertissement et réflexion : un partenariat gagnant pour la cause

En mettant l’art au profit de la cause environnementale, les visiteurs seront à la fois sensibilisés à son importance et pourront apprécier une œuvre atypique des plus originales. Pierre Lussier, directeur du Jour de la Terre Québec, a exprimé son enthousiasme face à au
partenariat renouvelé avec le Centre Eaton de Montréal : « Le Centre Eaton avec son vasteatrium et son fort achalandage est l’endroit idéal pour présenter une œuvre d’art de l’envergure de Distorsion. Le Centre Eaton est un fidèle partenaire pour faire rayonner la cause environnementale par le biais de l’art dans un lieu où personne ne nous attend. »
 

L’Année internationale de la lumière sera aussi soulignée

Distorsion, étant basée sur la lumière naturelle, souligne aussi l’Année internationale de la lumière, une initiative globale lancée par l’UNESCO pour mettre en évidence l’importance de la lumière et ses technologies dans le développement de la société moderne. Selon l’UNESCO, l’éclairage représente d’ailleurs près de 20 % de la consommation mondiale d’électricité.
Au même titre que l’eau, elle est essentielle pour la vie humaine, d’où la nécessité de la consommer intelligemment. Voilà le message que veulent livrer les deux organisations au grand public. Le Centre Eaton de Montréal profite d’ailleurs de l’occasion pour passer à l’action et mettre en place un programme de récupération des ampoules au mercure en collaboration avec RecycFluo.
 
 
Source: Jour de la Terre Québec

 
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