Les émissions de GES du Québec en 2012 ont diminué de 8 % par rapport à leur niveau de 1990

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Le ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. David Heurtel, a rendu public l'Inventaire québécois des émissions de gaz à effet de serre en 2012 et leur évolution depuis 1990. L'inventaire indique que les émissions de gaz à effet de serre (GES) du Québec ont diminué de 8 % par rapport à leur niveau de 1990. Le Québec a ainsi dépassé l'objectif qu'il s'était donné dans la foulée du protocole de Kyoto, soit de réduire ses émissions de GES de 6 % par rapport à leur niveau de 1990 en 2012.

« Ces données encourageantes sont la preuve que les actions que nous avons mises en œuvre en matière de lutte contre les changements climatiques portent fruit. Par ailleurs, le Québec est résolument engagé vers l'atteinte de son prochain objectif, celui de réduire ses émissions de GES de 20 % par rapport à leur niveau de 1990, d'ici 2020. Grâce au Fonds vert, dont les revenus sont principalement issus du marché du carbone, le gouvernement soutient les entreprises, les municipalités et les citoyens québécois dans leur transition vers un monde plus sobre en carbone. Ainsi, en plus de favoriser la relance et le développement durable de notre économie, nous luttons, ensemble, contre les changements climatiques, afin d'assurer une qualité de vie à nos enfants », a déclaré le ministre Heurtel.

 

Diminution significative des émissions de GES

En 2012, les émissions totales de GES au Québec se chiffraient à 78,0 millions de tonnes d'équivalent CO2 (Mt éq. CO2) et les émissions de GES par habitant ont atteint le plus bas niveau observé au Québec, soit 9,6 tonnes d'équivalent CO2, ce qui correspond à une baisse de 20,3 % par rapport aux quantités émises en 1990. Cette diminution est d'autant plus significative que, durant la période allant de 1990 à 2012, la population du Québec a augmenté de 15,6 %, et le PIB, de 54,6 %. En 2012, à l'échelle canadienne, le Québec se situait au premier rang en ce qui concerne le plus faible taux d'émission de GES par habitant.

La baisse de 8,0 % des émissions de GES, depuis 1990, est principalement attribuable à la diminution des émissions des secteurs de l'industrie, du chauffage résidentiel, commercial et institutionnel et des déchets. Les émissions produites par le secteur de l'industrie ont diminué de 21,0 % depuis 1990, passant de 31,1 à 24,6 Mt éq. CO2.

Le secteur qui produisait le plus de GES en 2012 était celui des transports, avec 44,7 % des émissions. Le secteur industriel suivait, au deuxième rang, avec 31,6 % des émissions. Le secteur résidentiel, commercial et institutionnel arrivait au troisième rang avec 9,7 % des émissions, suivi des secteurs de l'agriculture (8,3 %), des déchets (5,5 %) et de l'électricité (0,3 %).

« Nous pouvons être fiers des progrès que nous avons accomplis pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Continuons à tirer profit de la lutte contre les changements climatiques pour innover et pour repenser nos façons de faire, notamment dans les secteurs des transports, de l'industrie et des bâtiments, qui sont les plus grands émetteurs », a conclu le ministre.

L'Inventaire québécois des émissions de gaz à effet de serre en 2012 et leur évolution depuis 1990 est disponible sur le site Web du ministère de Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

 

Source: Gouvernement du Québec

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